Milovan Rajevac, le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football, sera à Alger dans les prochaines heures pour l'entame officielle de ses fonctions. Le contrat de trois années, qui le lie à la Fédération algérienne de football (FAF), comporte deux objectifs principaux : atteindre la demi-finale lors de la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN), prévue début 2017 au Gabon, et se qualifier au Mondial de Russie en 2018. A priori, l'entraîneur serbe, qui connaît bien l'Afrique pour avoir précédemment conduit le Ghana à la finale de la CAN-2010 en Angola et aux quarts de finale du Mondial d'Afrique du Sud la même année, a de bons atouts en mains pour rééditer son «exploit» avec les Verts. Milovan Rajevac, le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football, sera à Alger dans les prochaines heures pour l'entame officielle de ses fonctions. Le contrat de trois années, qui le lie à la Fédération algérienne de football (FAF), comporte deux objectifs principaux : atteindre la demi-finale lors de la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN), prévue début 2017 au Gabon, et se qualifier au Mondial de Russie en 2018. A priori, l'entraîneur serbe, qui connaît bien l'Afrique pour avoir précédemment conduit le Ghana à la finale de la CAN-2010 en Angola et aux quarts de finale du Mondial d'Afrique du Sud la même année, a de bons atouts en mains pour rééditer son «exploit» avec les Verts. L'Algérie, meilleure sélection africaine du moment (classement FIFA), dispose d'un riche effectif d'athlètes évoluant dans les meilleurs championnats d'Europe. Une belle génération, truffée de talents, qui devait faciliter la tâche de Rajevac. Les Mahrez, Slimani, Brahimi, Fighouli, Ghezzal et compagnie sont au sommet de leur art. D'autres jeunes loups, aussi étincelants, leur disputent déjà leurs places à l'image de Sofiane Henni (élu joueur de l'année en Belgique), Adam Ouanas, Yassine Benzia et tant d'autres encore. L'ancien coach du Ghana, lui aussi, ne manque pas de qualités et de savoir-faire pour remplir pleinement sa mission. Son passé de footballeur (ancien international yougoslave) et son expérience réussie en Afrique, lui confèrent la connaissance, la rigueur et le sérieux nécessaire à la bonne conduite du groupe. Il disposera aussi de moyens matériels conséquents et du soutien inconditionnel d'un formidable public, assoiffé de victoires et de consécrations. La FAF, sous la houlette de son président Mohamed Raouraoua, passe en effet pour l'une des fédérations les plus riches et les mieux organisées du continent noir. L'instance nationale du ballon rond s'est en effet professionnalisée pour gagner les faveurs de gros sponsors, publics et privés. Son aisance financière profite naturellement au train de vie de l'équipe nationale qui n'a absolument rien à envier à celui des grandes équipes d'Europe. Centre de regroupement ultramoderne, déplacements en vol spécial, primes de motivation et un encadrement complet, l'instance de Mohamed Raouraoua est aux petits soins avec les membres de la sélection. Les supporters algériens, par centaines de milliers, ne manquent jamais d'encouragements et de soutiens pour leur équipe. Ils se sont illustrés de fort belle au Brésil, lors du Mondial-2014, en boostant leur équipe avec beaucoup de ferveur et de passion face à des ténors comme la Russie et l'Allemagne. Amateurs du beau jeu, les fans d'El Khadra s'enfièvrent au quart de tour, mais ne se gênent pas, non plus, d'exprimer leur mécontentement quand il le faut. Arme à double tranchant, donc, dont le nouveau sélectionneur se doit de gagner la sympathie d'entrée de jeu. Cela compte énormément puisque le départ précipité de son prédécesseur (le Français, Christian Gourcuff) est foncièrement motivé par «l'hostilité» du public à son style de jeu, incertain et approximatif sur le terrain. En gros, Milovan Rajevac a, en principe, tout ce qu'il faut pour honorer son contrat. Avec tous les moyens mis à sa disposition, il peut aisément surclasser le Nigeria, le Cameroun et la Zambie dans la course au Mondial de Russie. Il peut aussi faire un bon parcours lors de la prochaine CAN et, pourquoi pas, offrir à l'Algérie un second sacre continental. Des millions de passionnés le porteront, alors, au firmament. Le pari vaut bien tous les sacrifices. Le Serbe semble, à travers ses premières déclarations, conscient et bien motivé. K. A.