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Conflit sur la taxe sur les superprofits : Sonatrach compte répondre efficacement à Total La production du Groupe Français en Algérie est réduite au seul champ de TFT
Afin de protéger ses intérêts, le groupe public Sonatrach mobilisera tout son potentiel à l'effet de répondre efficacement à la réclamation du groupe pétrolier français Total auprès des instances arbitrales internationales, d'un dédommagement par rapport à l'application, depuis 2006, de la taxe sur les profits exceptionnels (TPE). C'est ce qu'a indiqué hier, dans un communiqué rendu public, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, qui précisera qu'elle restera «ouverte» à la recherche de solutions acceptables de ce différend commercial. Afin de protéger ses intérêts, le groupe public Sonatrach mobilisera tout son potentiel à l'effet de répondre efficacement à la réclamation du groupe pétrolier français Total auprès des instances arbitrales internationales, d'un dédommagement par rapport à l'application, depuis 2006, de la taxe sur les profits exceptionnels (TPE). C'est ce qu'a indiqué hier, dans un communiqué rendu public, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, qui précisera qu'elle restera «ouverte» à la recherche de solutions acceptables de ce différend commercial. Selon plusieurs experts pétroliers, l'action de Total en direction de Sonatrach est motivée par le déclin de la compagnie française dans la production globale en Algérie. Total a perdu son rôle stratégique en Algérie par la vente, en 2010, de ses parts (50%) dans la société espagnole Cepsa qui développe un potentiel énorme en Algérie. Avec l'abandon, toujours inexpliqué, du projet de Ahnet (un immense gisement de gaz), Total a vu sa production réduite au seul champ de Tin Fouyé Tabenkort (TFT) qui ne produit que 14 millions de mètres cubes de gaz par jour. Dans cette association, la part sociale de Total est de 35%. Ainsi, selon Sonatrach, «il est observé que les droits à enlèvements de Repsol et Total réunis sur Tin Fouyé Tabenkort, sur la base d'un prix de 50 dollars par baril, représentent moins de 0,3% de la production totale en Algérie». Repsol, selon Sonatrach, est engagée dans deux associations en phase de développement, à savoir Tin Fouyé Tabenkort (TFT) et Reggane Nord, ainsi que dans deux permis de recherche et d'exploration situés dans le bassin de Berkine et dans la région de Boughezzoul. Par contre, précise le Groupe Sonatrach, «Total a renoncé à plusieurs projets en Algérie au cours de la dernière décennie». Pour rappel, le journal le Monde avait rapporté, il y a une semaine, que le groupe français Total et son partenaire espagnol Repsol ont entamé au mois de mai dernier une procédure auprès de la Cour internationale d'arbitrage à Genève. Total espère, selon la même source, obtenir un dédommagement de plusieurs centaines de millions d'euros voire plus de 500 millions de dollars. «Le groupe français conteste la façon dont, au milieu des années 2000, l'Algérie a rétroactivement modifié à son avantage le partage des profits tirés du pétrole et du gaz», avait indiqué son P-dg, Patrick Pouyanné, qui a affirmé que des tentatives de régler à l'amiable le litige n'ont pas abouties. «On a essayé de se mettre d'accord à l'amiable, on n'y arrive pas, alors on va en arbitrage», avait-il indiqué. Il a même assuré que son groupe a agi en toute indépendance, sans intervention du gouvernement français. «Je ne demande pas au gouvernement si j'ai le droit d'aller en arbitrage», a-t-il déclaré, faisant remarquer que «c'est une décision qui appartient à l'entreprise, nous sommes une entreprise privée». B. A.