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«Relever les défis de sécurité et de développement en Afrique» Lamamra à Kigali pour la préparation du 27e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA :
En perspective de la tenue du 27e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) qui aura lieu, les 17 et 18 juin prochain, sous le thème «Année africaine des droits de l'homme, avec une attention particulière pour les droits de la femme», le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s'est déplacé mardi à Kigali, la capitale rwandaise. En perspective de la tenue du 27e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) qui aura lieu, les 17 et 18 juin prochain, sous le thème «Année africaine des droits de l'homme, avec une attention particulière pour les droits de la femme», le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s'est déplacé mardi à Kigali, la capitale rwandaise. En sa qualité de représentant de l'Algérie, il préside la réunion du Comité ministériel du suivi de la mise en œuvre de l'Agenda africain 2063 et participe aux travaux de la 29e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA. Un comité ministériel composé de cinq Etats membres de l'UA, à savoir l'Algérie, le Burkina Faso, le Rwanda, le Cameroun et le Tchad. Cette réunion du Rwanda fait suite à celle de juin dernier à Windhoek en Namibie qui s'est penchée sur les moyens d'assurer une meilleure prise en charge des «programmes prioritaires de l'UA». Lors de cette rencontre de Windhoek, le représentant de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué que «ce comité restreint est appelé à arrêter les programmes exécutifs pour la réalisation de cette vision prospective et pour corriger les démarches et les méthodes de travail adoptés dans les programmes de développement gouvernementaux». Autre mission qui incombe à ce comité restreint, «imprimer une impulsion aux programmes de développement en Afrique, œuvrer à mettre un terme aux conflits et crises et à préserver la paix et la stabilité». Pour rappel, le Comité ministériel du suivi de la mise en œuvre de l'Agenda africain 2063 a été créé en 2013 par décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA pour «veiller à la mise en œuvre des différentes décisions des instances politiques de l'UA en matière de promotion de la paix, de la sécurité, du développement et de l'unité du continent, conformément aux axes stratégiques identifiés par l'Agenda. A Kigali, le ministre algérien a souligné la nécessité, voire «l'impératif pour l'Union africaine de s'engager résolument dans une démarche de rationalisation de l'ensemble de ses activités pour pouvoir être au rendez-vous des aspirations des peuples africains et relever les défis de sécurité et de développement en Afrique». Lamamra soutient toutefois que «la mise en œuvre de l'ambitieux Agenda 2063 de l'UA est conditionné par des impératifs fondamentaux et préalables liés notamment à la prévisibilité et à la pérennité du financement de ses programmes phares, de respect des positions et décisions de l'Union, de la coordination de l'action des Etats membres aux niveaux des différentes enceintes internationales, d'identification des axes prioritaires d'action et d'optimisation des ressources de l'Union». Pour précision, l'Agenda 2063 est une sorte de feuille de route de l'UA «pour les 50 années à venir en matière de paix, de sécurité et de développement du continent». Dans l'exercice de sa mission, le comité s'appuie sur l'assistance technique d'acteurs institutionnels différents, régionaux et internationaux, entre autres, la Banque africaine de développement (BAD). Selon le document définissant les missions inscrites dans cet Agenda 2063, intitulé «L'avenir que nous voulons», il est écrit que «l'Afrique sera un continent souverain, indépendant, responsable et autonome. Elle connaîtra un regain de solidarité et de l'unité de vues, qui ont sous-tendu la lutte pour se libérer de l'esclavage, du colonialisme, de l'apartheid et de l'asservissement économique». Aussi, l'Agenda prévoit que d'ici 2020, «tous les vestiges du colonialisme auront disparu, tous les territoires africains sous occupation seront entièrement libérés». Par ailleurs, assistant aux travaux de la 29e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), l'APS rapporte que les participants ont souligné l'importance de «renforcer les droits de l'Homme, la démocratie et la gouvernance inclusive en Afrique pour prévenir les violences et conflits qui rongent le continent». La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini Zuma, insiste: «Nous devons tous honorer cet engagement afin de faire taire les armes d'ici 2020 dans le cadre de l'Agenda africain 2063». De son côté, le secrétaire général adjoint de l'organisation des Nations unies et secrétaire exécutif de la commission économique pour l'Afrique, Carlos Lopez, a évoqué «la nécessité d'adopter une approche bien réfléchie et justifiée pour l'Afrique sur la question des migrations». A ce propos, le représentant de l'organisation onusienne, a appelé à «mettre tout en œuvre pour surmonter les défis permanents comme les flux illicites de capitaux, la corruption, l'insuffisante valeur ajoutée ou les progrès limités réalisés au titre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) selon l'évaluation finale». K. M. Sellal s'entretient avec le Président sahraoui Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à la Résidence Djenane El Mithaq à Alger, le président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, avec lequel il s'est entretenu, a indiqué un communiqué des services du Premier ministère. «Après avoir transmis au président sahraoui les félicitations de son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, pour son élection à la tête de ce pays frère, le Premier ministre et son hôte ont procédé à une évaluation des relations historiques qui lient les deux pays», ajoute le communiqué. M. Sellal a réitéré «l'engagement de l'Algérie pour le règlement de cette question conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies pour le droit légitime à l'autodétermination du peuple sahraoui». «La rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des consultations périodiques qui réunissent les responsables algériens et sahraouis, a par ailleurs permis aux deux parties d'aborder l'ensemble des questions d'intérêt commun», ajoutent les services du Premier ministère. La rencontre s'est déroulée en présence du vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.