Le train no3 du site gazier de Tiguentourine, situé à In-Amenas (wilaya d'Illizi), sera remis en service dans les tout prochains jours, a affirmé, hier, le directeur général de ce complexe gazier, Kamel Aouaes. «La remise en service du train no3 devrait se faire dans quelques jours. Les opérations de réparation sont achevées et actuellement nous sommes en phase finale des essais avant d'introduire le gaz dans le train», a-t-il indiqué à la presse lors d'une visite de ce site. Le train no3 du site gazier de Tiguentourine, situé à In-Amenas (wilaya d'Illizi), sera remis en service dans les tout prochains jours, a affirmé, hier, le directeur général de ce complexe gazier, Kamel Aouaes. «La remise en service du train no3 devrait se faire dans quelques jours. Les opérations de réparation sont achevées et actuellement nous sommes en phase finale des essais avant d'introduire le gaz dans le train», a-t-il indiqué à la presse lors d'une visite de ce site. Les travaux de réparation de ce train ont coûté 80 millions de dollars, a, pour sa part, précisé le directeur des opérations du site, Saïd Oumeddour selon qui deux sociétés ont été chargées de ces travaux de réparation : une société d'engineering et de méthode de réparation (Petrofac), alors que l'exécution a été assurée par la Société algérienne de réalisation de projets industriels (Sarpi). L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil. Pour rappel, le mercredi 16 janvier 2013, à l'aube, le pays s'est réveillé brusquement sur l'annonce d'une attaque terroriste suivie d'une prise d'otages du site gazier de Tiguentourine située à 40 km d'In Amenas, dans la région d'Illizi, à 1 500 km au Sud-est d'Alger, près de la frontière libyenne. Une attaque d'une rare ampleur, qui a connu un dénouement tragique suite à une intervention des forces armées. Des ressortissants étrangers de diverses nationalités (Norvège, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Japon) étaient parmi les otages. En réaction à l'assaut donné par les forces spéciales de l'ANP pour libérer les otages détenus par le groupe terroriste, deux trains de liquéfaction sur les trois qui composent l'usine de traitement de gaz naturel, ont échappé au sabotage perpétré par les terroristes. Une intervention qui, rappelons-le, s'est soldée par la mort de 40 otages et l'élimination de la quasi-totalité des assaillants. L'attaque du complexe gazier de Tiguentourine, qui a une part de 15% des exportations algériennes de gaz naturel sur les 60 milliards de mètres cubes expédiées en Europe, aura engendré un manque à gagner équivalent à près de trois milliards de mètres cubes. Les deux trains de séparation remis totalement en marche à la fin du second semestre 2013, avec le retour progressif des travailleurs algériens sur le site et une partie des ingénieurs étrangers qui habitent désormais à Hassi Messaoud, n'assurent que 66% des capacités de production de cette usine. Le complexe gazier de Tiguentourine, entré en production en 2006, porte sur la production et le traitement du gaz naturel (30 millions de m3/j), du condensat (4 500 tonnes/j), du gaz sec (24,2 millions de m3/j), et du GPL (3 500 tonnes/j), avec une capacité de production totale de neuf milliards de m3/an tirée des gisements de Tiguentourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abecheu et Ouan Taredert. B. A.