«La concrétisation du principe de rapprocher la santé du citoyen, en rétablissant sa confiance en les prestations offertes par les établissements sanitaires, est plus qu'une nécessité impérieuse», a estimé, hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, en présidant l'ouverture de la journée de sensibilisation sur la santé de proximité sur les ondes de Radio El Bahdja, en parallèle avec les radios locales. M. Boudiaf a indiqué que la concrétisation de ce principe permettra d'atténuer la pression qui pèse sur les grands établissements hospitaliers. «La concrétisation du principe de rapprocher la santé du citoyen, en rétablissant sa confiance en les prestations offertes par les établissements sanitaires, est plus qu'une nécessité impérieuse», a estimé, hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, en présidant l'ouverture de la journée de sensibilisation sur la santé de proximité sur les ondes de Radio El Bahdja, en parallèle avec les radios locales. M. Boudiaf a indiqué que la concrétisation de ce principe permettra d'atténuer la pression qui pèse sur les grands établissements hospitaliers. Il a précisé que son secteur s'employait dans le cadre de la réforme du système de la santé, du respect de la pyramide hiérarchique et l'amélioration du service public, à réhabiliter les cliniques de proximité pour la prise en charge sanitaire de base du citoyen. Il a indiqué, en outre, que la prise en charge du citoyen par les cliniques de proximité demeurait le «meilleur moyen» pour prodiguer les soins de base et de qualité au malade puis l'orienter vers d'autres établissements hospitaliers en cas de complication. Il a rappelé à ce propos, l'existence de 1 652 cliniques de proximité à travers le territoire national qui disposent toutes de laboratoires d'analyses et de médecins généralistes, de gynécologues et de pédiatres et où, a-t-il dit, des soins sont proposés pour éviter au citoyen le déplacement vers les grands hôpitaux. D'autre part, Boudiaf a souligné la nécessité de parvenir dans le cadre de la nouvelle méthode de travail à la concrétisation du principe des soins à travers le médecin traitant en vue d'un meilleur suivi du dossier du patient. Il a évoqué, toujours dans le cadre de la santé de proximité, les prestations offertes en matière de soins et de suivi à domicile ce qui permet de libérer des lits au niveau des grands hôpitaux et de préserver la dignité du malade en le maintenant en milieu familial. Abordant le vaccin retiré après le décès de deux nourrissons à la clinique privée de Rouiba, il a déclaré que l'enquête sur les circonstances de ces décès était en cours et les résultats seront connus prochainement, ajoutant que le lot utilisé a été retiré mais les services de protection maternelle et infantile continuaient la vaccination. Par ailleurs, le ministre a annoncé récemment à la presse l'élaboration début 2017 d'une nouvelle loi pour la réorganisation et la gestion des services d'aide médicale urgente (Samu). Il a estimé nécessaire la refonte du cadre règlementaire et organisationnel de ce service sans occulter son actualisation et sa modernisation à la lumière du prochain découpage sanitaire en fonction des circonscriptions et du projet de loi sur la santé. En outre, le ministre de la Santé a insisté sur la nécessité pour les établissements hospitaliers de passer à une nouvelle phase d'efficience qui assure des prestations sanitaires de qualité y compris en zones reculées, affirmant que l'Etat a mis en place tous les moyens pour cela en termes d'encadrement, d'équipements et d'infrastructures en plus des formations continues d'actualisation des connaissances des staffs médicaux. F. O./APS