La réouverture de la ligne ferroviaire Annaba- Tunis sera effective d'ici quelques jours couvrant ainsi près de 200 km, distance séparant la ville d'Annaba de Ghardimaou, ville tunisienne frontalière avec l'Algérie. Cette desserte ne sera opérationnelle qu'après les tests qui seront effectuées sur cette ligne au cours d'une première mise en circulation à blanc. La réouverture de la ligne ferroviaire Annaba- Tunis sera effective d'ici quelques jours couvrant ainsi près de 200 km, distance séparant la ville d'Annaba de Ghardimaou, ville tunisienne frontalière avec l'Algérie. Cette desserte ne sera opérationnelle qu'après les tests qui seront effectuées sur cette ligne au cours d'une première mise en circulation à blanc. Des techniciens algériens et tunisiens seront à bord et feront des essais, car il s'agit avant tout d'une question de sécurité des passagers qui prendront ce train. «Il y a des points noirs que nous avons relevés et que nous avons pris en charge ; il reste cependant un problème qui a trait au gabarit des locomotives importées d'Espagne par rapport à la vingtaine de tunnels jalonnant l'itinéraire, des tunnels qui datent de l'époque coloniale et qu'il faudra conforter et réhabiliter. D'autre part le terrain très accidenté ne permettra pas d'atteindre la vitesse escomptée, certaines voies doivent de ce fait être remplacées», nous dit-on au niveau de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf). Selon nos informations, le travail sera fait et réalisé selon un programme préétabli, les moyens humains et matériels étant disponibles. Côté tunisien, de l'autre côté de la frontière, et avec l'accord des responsables de ce pays voisin, les techniciens tunisiens et leurs homologues algériens exécuteront la même opération pour assurer dans les meilleures conditions possibles la circulation de ce train dont la remise en circulation servira la Sntf et soulagera de nombreux citoyens. En effet, l'exploitation de cette ligne sera une bonne affaire pour la Sntf, qui pourra conquérir de nouvelles parts de marché dans le secteur du transport et engranger également des recettes confortables. Quant aux citoyens, les familles notamment, au revenus modestes, ils pourront voyager à moindre frais sachant que les tarifs pratiqués par les taxis ou les transporteurs clandestins avoisinent les 2 000 DA la place. De plus, le voyage par train permettra aussi d'alléger la pression sur les postes frontaliers des wilayas de Souk-Ahras et El Tarf puisque les formalités de police et de douanes se feront à bord du train au cours du voyage, aussi bien côté algérien que celui tunisien. Les premiers essais sont programmés pour les 3 et 4 août prochain. Un train prendra le départ d'Annaba en direction de la capitale tunisienne avec à son bord uniquement les techniciens algériens et tunisiens qui procéderont aux premiers essais. Si ceux-ci s'avèrent probants, le train sera opérationnel dans les deux semaines qui suivront. Dans le cas contraire, il faudra attendre la fin des travaux. Ce qui est sûr c'est que ce train ralliera les deux villes tôt ou tard la décision de la réouverture de cette ligne a été prise. M. R.