Un violent séisme a frappé hier la péninsule italienne, faisant au moins 120 morts et où de nombreuses personnes sont portées disparues. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, il a détruit au moins trois villages où des maisons entières se sont écroulées. La catastrophe a eu lieu à 3h30. Un violent séisme a frappé hier la péninsule italienne, faisant au moins 120 morts et où de nombreuses personnes sont portées disparues. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, il a détruit au moins trois villages où des maisons entières se sont écroulées. La catastrophe a eu lieu à 3h30. L'épicentre se trouvait à 10 km au sud-est de Norcia, une ville de la région d'Ombrie, à environ 150 km au nord-est de Rome, a indiqué l'Usgs. Plusieurs secousses ont suivi ce séisme dont une de magnitude de 3,9 dans la province de Pérouse et une autre ressentie une heure après la première vers 4H30 (2H30) dans la capitale italienne, rapportent le même organisme. Des images de grande désolation sont diffusées sur les chaînes de télévision à travers le monde, montrant une population abattue par l'ampleur du drame, après l'effondrement d'immeubles et la disparition des proches et des amis sous les décombres. Les agents de la Protection civile qui se sont dépêchés sur place, en grand nombre, avec l'aide des citoyens, poursuivaient encore les fouilles dans l'espoir de découvrir quelques âmes vivantes. «C'est une tragédie, nous avons des morts et des bâtiments détruits», a déclaré Stefano Petrucci, maire du village d'Accumoli. L'agence italienne Agi a évoqué «une centaine de disparus, pris au piège dans leurs maisons qui se sont écroulées, alors qu'ils dormaient à poings fermés, à Pescara del Tronto, quartier d'Arquata del Tronto, un des trois villages les plus touchés». Quelques heures après l'annonce du drame, des pays ont exprimé leur disponibilité à apporter l'aide nécessaire à l'Italie, entre autres, la France qui par la voix de son président, François Hollande, s'est dite «prête à apporter tout le soutien nécessaire à Rome». Le Président français a assuré: «La France se tient prête à apporter aux Autorités italiennes tout le soutien qui pourrait s'avérer nécessaire dans les heures et les jours qui viennent, suite à un tremblement de terre dans la région de l'Ombrie (centre de l'Italie)». Et le Chef d'Etat français de poursuivre: «C'est une terrible tragédie». De son côté, l'Union européenne a déclenché son système de gestion des urgences pour venir en aide au pays. «Le Centre de coordination des mesures d'urgence de la Commission européenne suit de près la situation et a déjà été en contact avec les autorités de la Protection civile italienne pendant la nuit pour toute aide qui pourrait être demandée», a affirmé le Commissaire européen à l'aide humanitaire et la gestion des crises, Christos Stylianides, dans un communiqué. «Jusqu'à présent, les Autorités italiennes ont demandé que les services de gestion d'urgence fournissent des cartes satellites d'évaluation des dommages pour la zone touchée», a-t-il précisé. Et le même responsable d'assurer: «l'Italie fait partie de notre famille européenne et nous exprimons la pleine solidarité avec le peuple italien et les Autorités nationales en ce moment». Le dernier puissant tremblement de terre survenu en Italie remonte à 2009. Il avait ravagé la région de l'Aquila, dans les Abruzzes, faisant plus de 300 morts. La Russie s'est aussi déclarée prête à apporter son aide à l'Italie suite à ce terrible tremblement de terre. Dans un message de condoléances adressé au Premier ministre italien, Matteo Renzi, le Président russe a souligné que «la Russie partage la douleur du peuple italien ami» et exprimé la volonté «de fournir l'assistance nécessaire pour faire face aux conséquences de cette catastrophe». K. M.