La Palestine remplacée par Israël sur une carte du manuel de géographie de la première année moyenne. Le ministère de l'Education nationale vient d'annoncer le retrait immédiat du livre «suite à la constatation d'une erreur dans une page du manuel de géographie de 1re année moyenne, édité par l'Entreprise nationale des arts graphiques». Il revient à l'éditeur «d'apporter les rectificatifs nécessaires» et de remplacer la page comportant l'erreur par une autre «comportant les informations exactes», le tout à ses frais. La Palestine remplacée par Israël sur une carte du manuel de géographie de la première année moyenne. Le ministère de l'Education nationale vient d'annoncer le retrait immédiat du livre «suite à la constatation d'une erreur dans une page du manuel de géographie de 1re année moyenne, édité par l'Entreprise nationale des arts graphiques». Il revient à l'éditeur «d'apporter les rectificatifs nécessaires» et de remplacer la page comportant l'erreur par une autre «comportant les informations exactes», le tout à ses frais. Le département ministériel précise que l'erreur n'est nullement à son niveau mais au niveau de l'éditeur. «Le ministère a décidé l'ouverture d'une enquête et confirme que la version homologuée du manuel en question ne comportait pas cette erreur laquelle relève de la responsabilité de l'éditeur en question», indique le communiqué du ministère, rendu public hier, annonçant le retrait immédiat du manuel. Heureusement que la bavure -il s'agit bien d'une bavure et elle est grossière- a été découverte à le rentrée des classes et que cela n'engage aucunement les services du ministère du fait que la page contenant l'erreur n'est pas celle validée par les commissions habilitées. Elle s'est donc produite lors de l'édition. Et tout porte à croire que cela va, encore une fois, être endossée à la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, qui, depuis son arrivée à la tête du département ministériel, ne cesse d'être la cible des islamo-conservateurs opposés aux projets de réformes. Ces adversaires acharnés contre Mme Benghabrit ont commencé leurs attaques en l'accusant d'être d'origine juive et de servir des intérêts occidentaux. Ils ont, également, créé toute une polémique en faisant propager des rumeurs infondées sur l'utilisation des langues maternelles dans l'enseignement scolaire. S'en est suivi le scandale des fuites des sujets du baccalauréat et qui va rester sans nul doute dans les annales de l'histoire. Quelques semaines avant la rentrée, il y a eu l'autre polémique sur la suppression de l'éducation islamique de l'examen du baccalauréat. Et ce dernier «incident», «accident», on ne sait comment l'appeler, concernant l'insertion d'une carte montrant Israël à la place de la Palestine, est une nouvelle une opportunité, et des meilleures, pour relancer les attaques contre Mme Benghabrit. L'occasion pour les partis islamistes d'occuper le terrain à l'approche des législatives. Encore une fois, la «dame de fer» l'a échappé belle. L'appui de l'équipe gouvernementale aidant, elle poursuit sa marche vers l'atteinte de ses objectifs, sans fléchir. Il faudrait dire aussi que le climat de confiance qu'elle a réussi à établir avec ses partenaires (syndicats et associations des parents d'élèves), mais aussi des familles et des citoyens nombreux avec qui elle échange sur le réseau social Facebook, répondant à leurs questions et leurs préoccupations, de manière instantanée, y est pour beaucoup. Il n'empêche qu'elle doit continuer à faire montre de vigilance pour éviter le pire. K. M.