Les infections génitales, les réactions allergiques et le psoriasis sont les premières causes de consultation des services de gynécologie des hôpitaux, a souligné, hier à Alger, le professeur Mokrane Medjtoh, chef de service obstétrique et gynécologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nafissa-Hamoud. Les infections génitales, les réactions allergiques et le psoriasis sont les premières causes de consultation des services de gynécologie des hôpitaux, a souligné, hier à Alger, le professeur Mokrane Medjtoh, chef de service obstétrique et gynécologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nafissa-Hamoud. Le Pr. Medjtoh, qui s'exprimait lors du 12e Congrès international de l'association régionale des gynécologues et des obstétriciens privés du Centre, a indiqué que les réactions allergiques et le psoriasis sont parmi les causes de consultation «mais la résistance des mycoses au traitement est aussi constatée». Le professeur explique également qu'il y a des échecs thérapeutiques même si les patientes demandent des soins adaptés. Selon lui, les traitements antimycosiques offrent une résistance comme prouvée par la littérature internationale dans ce domaine. Il a ajouté qu'il y a un milliard de femmes dans le monde qui consultent pour ces maladies tout en regrettant qu'en Algérie, il y a eu une rupture de médicament pour prodiguer les soins nécessaires aux femmes. De son côté, Karim Achaïbou, directeur Afrique du Nord d'Innotech International a indiqué que certains traitements d'infections gynécologiques étaient absents en Algérie pendant deux ans, mais que l'usine issue d'un partenariat avec l'entreprise Union pharmaceutique de Constantine mettra sur le marché mi-novembre prochain un médicament produit localement qui est le Polygynax. L'installation de l'usine a été décidée depuis deux ans et a obtenu en avril 2016 l'autorisation de fabriquer le produit, et ce, grâce «aux facilités du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière», a souligné M. Achaïbou. APS