Les premiers véhicules de la marque Japonaise, Suzuki, sortiront d'usine à partir du mois de mars prochain, a annoncé le wali de Saïda, Djelloul Boukarabila. L'usine de montage, appartient au Groupe Mahieddine Tahkout. Construite dans la zone industrielle de Saïda, elle permettra de créer 400 emplois durant les trois premiers mois de son activité. Dans une première phase, deux modèles de véhicules touristiques, la Suzuki Alto et la Swift, y seront assemblées. La firme s'est, par ailleurs, engagée à fabriquer, sur place, des pièces de rechange constituée de moteurs et de boîtes à vitesse. Le Groupe Tahkout annonce qu'il commencera à produire 15 000 véhicules/an, un rythme qui devrait passer à 100 000, au cours des cinq prochaines années. Les premiers véhicules de la marque Japonaise, Suzuki, sortiront d'usine à partir du mois de mars prochain, a annoncé le wali de Saïda, Djelloul Boukarabila. L'usine de montage, appartient au Groupe Mahieddine Tahkout. Construite dans la zone industrielle de Saïda, elle permettra de créer 400 emplois durant les trois premiers mois de son activité. Dans une première phase, deux modèles de véhicules touristiques, la Suzuki Alto et la Swift, y seront assemblées. La firme s'est, par ailleurs, engagée à fabriquer, sur place, des pièces de rechange constituée de moteurs et de boîtes à vitesse. Le Groupe Tahkout annonce qu'il commencera à produire 15 000 véhicules/an, un rythme qui devrait passer à 100 000, au cours des cinq prochaines années. Ce sera le premier projet de montage de véhicules dans cette région, après l'implantation de Renault à Oued Tlelat (Oran), Volkswagen à Relizane et Hyundai à Tiaret. La marque allemande BMW est également en négociations avancées pour l'installation d'un projet industriel et cela dans le cadre d'un partenariat avec l'entreprise Luxury Motor Works, une joint-venture entre le Groupe Mehri (51%) et Abu Dhabi Motors (49%). Il est à rappeler que trois constructeurs japonais sont intéressés par l'implantation d'usines de fabrication de véhicules et camions en Algérie, et deux d'entre eux ont déjà entrepris les démarches pour la concrétisation de leurs projets. Selon l'ambassadeur du Japon en Algérie, Masaya Fujiwara, «le Japon est beaucoup intéressé par l'investissement en Algérie dans différents domaines d'activités. On y travaille, et il y a de bons signes d'ailleurs, car nous avons déjà des constructeurs automobiles comme Nissan et Suzuki qui ont des projets d'usines de montage de véhicules en Algérie et n'attendent que le feu vert des autorités algériennes pour les concrétiser». Espérant la concrétisation de ces projets «très prochainement», l'ambassadeur avait également révélé que le constructeur nippon Toyota est également intéressé par la réalisation d'une usine de montage en Algérie à travers sa filiale Hino Motors, spécialisée dans la construction de camions et de bus. Après Renault, Hyundai et Volkswagen, c'est ainsi au tour du géant Japonais Suzuki de venir installer une usine de montage en Algérie, ce qui est de bon présage pour l'envol de l'industrie automobile. Reste la marque Peugeot qui n'a pas encore réussi à mettre son pied en Algérie. En effet, l'engagement du constructeur Français qui devait commencer à produire 3 types de véhicules dès 2017 a été émaillé par des divergences sur les objectifs en matière de taux d'intégration. Cependant, les négociations se poursuivent. Les efforts de l'Algérie pour investir dans une activité semi-industrielle, industrielle ou en lien direct avec l'industrie automobile semblent avoir porté leurs fruits. Il suffit de citer Volkswagen qui vise 500 000 véhicules par an à partir de 2019, Hyundai qui a récemment produit la première Santa Fe locale à Tiaret et qui vise 100 000 véhicules par an à partir de 2018, ou encore Renault, produisant environ 40 000 véhicules par an entre ses deux modèles phares. L'addition des objectifs annoncés conduit à envisager une production locale de près de 500 000 véhicules d'ici la fin de la décennie en plus de plusieurs dizaines de milliers d'emplois directs et indirects, du transfert de connaissances et de la formation dans des métiers hautement spécialisés. H. Y.