Les Amis de l'Institut du monde arabe ont décerné à l'unanimité le prix Saima-2017 à l'artiste algérien Fethi Sahraoui pour son projet artistique autour de la thématique : «Sahara, espaces de circulations». Les Amis de l'Institut du monde arabe ont décerné à l'unanimité le prix Saima-2017 à l'artiste algérien Fethi Sahraoui pour son projet artistique autour de la thématique : «Sahara, espaces de circulations». Le jeune lauréat de 23 ans, membre du Collectif 220 (groupe de jeunes photographes algériens) va bénéficier d'une bourse de création de 5 000 euros qui lui permettra de réaliser son projet : «Mercedes Island». Avec son IPhone, l'artiste capte des scènes de la vie ordinaire dans des camps sahraouis, situés à la frontière sud-ouest de l'Algérie, en pleine hamada. Au sein de ces «archipels urbains» comme il les appelle, la présence en grand nombre de vieux modèles de Mercedes des années 1980 et 1990 suscite une impression d'insularité spatiale et temporelle. Sa série de photographies sera dévoilée lors de la remise du prix par le jury à l'artiste en avril prochain. Les œuvres seront exposées dans le cadre de la manifestation «Trésors de l'islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar» qui sera présentée du 14 avril au 30 juillet. L'exposition intégrera par la suite les collections de l'IMA. Le prix Saima pour la création contemporaine arabe a pour objectif la promotion de la jeune création contemporaine issue des pays arabes. Son jury présidé par Leila Shahid, présidente de la Saima, réunit entre autres Pascal Amel, rédacteur en chef de Art absolument, Elodie Bouffard, chargée d'expositions à l'IMA, Guy Boyer, rédacteur en chef de Connaissance des Arts, Abdelkader Damani, directeur du Frac Centre, Pierre Leroy, cogérant du groupe Lagardère, Jean-Hubert Martin, commissaire d'exposition, Yves Michaud, philosophe et critique d'art, Hassan Musa, artiste ou encore Wassyla Tamzali, fondatrice du centre d'art Les Ateliers sauvages.