Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a estimé dimanche que l'Union européenne et le Japon devaient conclure rapidement un accord économique, et a souligné l'importance du libre-échange pour son pays. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a estimé dimanche que l'Union européenne et le Japon devaient conclure rapidement un accord économique, et a souligné l'importance du libre-échange pour son pays. «Nous devons conclure prochainement un accord de partenariat économique entre le Japon et l'UE», a dit Abe à l'ouverture du Salon des technologies, le CeBIT qui se tient à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne. Le Premier ministre japonais doit se rendre lundi à Paris, où il sera reçu par le président François Hollande. S'exprimant après son homologue japonais, la chancelière allemande Angela Merkel, elle aussi présente au CeBIT, s'est félicitée de la volonté de Tokyo de conclure un accord commercial. «Il est très bon que le Japon dise qu'il veut un accord de libre-échange, nous le souhaitons nous aussi pour bientôt, parce que (...) l'Allemagne aimerait en être un des fers de lance». Ni Merkel ni Abe n'ont pointé du doigt la nouvelle administration américaine, mais ils ont profité de l'occasion pour prendre leurs distances avec le discours de Donald Trump favorable au protectionnisme. «A l'heure où nous devons défendre face à beaucoup d'autres le libre-échange, les frontières ouvertes et les valeurs démocratiques, il est de bon augure que le Japon et l'Allemagne ne se disputent pas sur ces thèmes mais cherchent plutôt à bâtir un avenir profitable à leurs peuples», a dit la chancelière. En tant que présidente du G20, l'Allemagne se sent tout particulièrement déterminée à défendre ces principes, a-t-elle souligné. Après avoir été reçue pour la première fois par Donald Trump vendredi à Washington, Angela Merkel a dit espérer que les Etats-Unis et l'Union européenne puissent reprendre leurs discussions sur un accord commercial transatlantique. Mais Trump, tout en disant ne pas aspirer à l'isolationnisme, a estimé que les politiques commerciales se devaient d'être plus justes. Reuters