Depuis l'ouverture, le 1er avril dernier, des contingents quantitatifs pour l'importation des produits et des marchandises, le nombre de demandes déposées a atteint 1 543 jusqu'à mercredi dernier, a indiqué un communiqué du ministère du Commerce, cité par l'APS. Depuis l'ouverture, le 1er avril dernier, des contingents quantitatifs pour l'importation des produits et des marchandises, le nombre de demandes déposées a atteint 1 543 jusqu'à mercredi dernier, a indiqué un communiqué du ministère du Commerce, cité par l'APS. La commission chargée de l'examen des demandes de licences d'importation dévoilera ultérieurement les résultats de sa réunion, a ajouté le communiqué. A cet effet, le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant, lors d'une réunion élargie aux cadres centraux du ministère du Commerce et les membres de la commission chargée de l'examen des demandes de licences d'importation, l'importance de prendre les mesures nécessaires en vue d'accélérer l'examen des dossiers déposés. Il a également salué le rôle de cette commission, qui est chargée, a-t-il dit, d'une mission «noble» à savoir, la protection de l'économie nationale à travers la réglementation de l'importation et la protection du consommateur. Rappelons que le ministère du Commerce a publié, le 1er avril dernier, la liste des produits dont l'importation est soumise à une licence d'importation. Au total, 21 produits sont concernés par la mesure. Il est ainsi question des véhicules de tourisme et autres automobiles destinés à la revente en l'état. Sur la liste, figurent également les véhicules spéciaux et engins (ambulances, camions…). Deux types d'acier rond à béton sont également soumis aux licences d'importation, ainsi que le fil machine. Toujours dans les matériaux de construction, les bois blanc, rouge, de hêtre et contreplaqué sont également concernés. Dans cette même catégorie, les produits céramiques (carreaux et dalles) sont soumis à une licence d'importation. Le communiqué du ministère annonçait, par ailleurs, l'introduction du régime des licences d'importation pour une série de produits alimentaires et agricoles. C'est le cas des viandes bovines, qu'elles soient fraîches, réfrigérées ou congelées, stipule le ministère du Commerce. Les fromages ou le double-concentré de tomate figurent parmi les produits concernés. Il y a aussi les citrons frais, pommes et bananes. Pour les céréales, le communiqué liste l'orge, le maïs, les aulx ou le tourteau de soja comme produits désormais soumis aux licences d'importation. Le gouvernement vise également à contrôler les importations de poly-phosphates et de concentré de minéral vitaminé, avait indiqué le communiqué du ministère du Commerce. Le même document fixait également les modalités, les formulaires et les dossiers nécessaires pour l'obtention de ces licences d'importation. A souligner que le communiqué du ministère du Commerce avait précisé que cette liste de produits «pourrait éventuellement être élargie à d'autres produits et contingents, en temps opportun et dans les mêmes formes que précédemment». A ce propos, il y a lieu de rappeler que le 15 mars dernier, le ministre Abdelmadjid Tebboune avait affirmé que tous les produits, excepté ceux revêtant un caractère essentiel pour les citoyens, seront soumis à une licence d'importation dans un souci de réguler le marché. «Tous les produits qui entreront désormais en Algérie seront soumis à une licence», avait déclaré M. Tebboune lors de la cérémonie de signature d'un protocole d'accord entre l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) et le Centre national du registre de commerce (Cnrc). Les licences d'importation des produits de base tels que la semoule, le blé, l'huile, le sucre, le lait et les médicaments seront renouvelées automatiquement pour éviter toute rupture sur le marché, avait précisé le ministre, ajoutant que tout ce qui est «conjoncturel» sera soumis toutefois à une autorisation limitée dans le temps à l'instar des viandes dont la licence est fixée à trois mois. Cette mesure tend à réguler le marché et éviter l'anarchie, notamment la surabondance à certaines périodes de l'année et la rareté dans d'autres périodes. «Nous devons professionnaliser le marché à travers une meilleure organisation et l'amélioration de la qualité. Je ne peux concevoir qu'un seul opérateur puisse importer 30 différents produits allant du blé au rond à béton», avait lancé M. Tebboune. H. Y.