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La déclaration d'Alger réaffirme l'attachement à la souveraineté libyenne
Réunion à Alger des ministres des Affaires étrangères d'Algérie, de Tunisie et d'Egypte
Publié dans La Tribune le 07 - 06 - 2017

Autour de la question libyenne, il y a consensus entre les trois pays: l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie. Une position tranchée, depuis le début du conflit en 2011, principalement du côté algérien, avant que d'autres pays dont les deux suscités, affirment leur appui. Lundi dernier, les ministres des Affaires étrangères des trois pays se sont réunis à Alger et ont réaffirmé leur maintien de la même position. Une rencontre tripartie qui succède à une autre du même genre, tenue le 20 février dernier, à Tunis. Comme à Tunis, cette rencontre d'Alger a été sanctionnée par une déclaration où les trois parties ont assuré de leur engagement à accompagner les Libyens dans la reconstruction de leur pays. Ils ont surtout insisté sur la nécessité de «préserver l'intégrité territoriale, la souveraineté libyenne, l'unité libyenne et la cohésion de son peuple». Et comme lors de toutes les rencontres tenues, à Alger ou ailleurs dans les autres capitales, les participants, à leur tête, l'Algérie, insistent sur la résolution politique du conflit, à travers le dialogue inclusif. La déclaration d'Alger, sanctionnant les travaux de cette rencontre, a aussi mis en exergue l'autre point sur lequel a toujours insisté l'Algérie, à savoir, «le rejet de l'ingérence étrangère et de l'option militaire». Par ailleurs, rapporte l'APS, les ministres représentant les trois pays ont relevé «l'importance du mécanisme des pays voisins de la Libye et de son approche pour le règlement de la crise libyenne et l'accompagnement du peuple libyen vers le recouvrement de sa sécurité et sa stabilité». Aussi, ont-ils «mis en avant le rôle de leurs pays (Algérie, Tunisie et Egypte) dans la relance du processus politique onusien et les efforts déployés par la Mission des Nations unies pour parrainer le processus». A l'occasion, ils ont rappelé le transfert du siège de la mission onusienne en Libye vers la capitale libyenne Tripoli et l'ont qualifié de «pas positif». Concernant les derniers actes de violence dans ce pays, rapporte encore l'APS, les ministres prenant part à cette rencontre tripartite ont appelé à «bannir la violence ou de prendre toute mesure de nature à entraver le processus du règlement politique en Libye qui prolongera la souffrance du peuple libyen, particulièrement au niveau économique et humanitaire». Ils ont aussi mis en garde «contre les retombées de la dégradation de la situation sur la sécurité et la stabilité de la Libye et de toute la région. Une situation qui sert les intérêts des groupes terroristes et leur ouvre la voie d'élargir leur activités criminelles». D'où la nécessité de «renforcer la coordination et l'échange d'informations entre les services de sécurité des trois pays». C'est dire l'aboutissement de la démarche algérienne qui, dès le lancement des premiers appels à une ingérence étrangère dans le pays voisin, sous-prétexte de défendre le peuple libyenne et la terre libyenne, depuis le début des manifestations dites «Printemps arabes» dans ce pays, était ferme: le problème libyen se règle entre Libyens. Pas de solution possible venant de l'extérieur. Pas d'ingérence étrangère ni politique ni militaire. Les deux ministres, Abdelkader Messahel et Ramtane Lamamra ne rataient pas une sortie pour réitérer cette position et sensibiliser les autres pays à adhérer à leurs actions. Et ces actions, y en a. La dernière à citer est la tournée effectuée par Messahel, ce ministre infatigable, passionnée par son métier, dans les différentes régions de Libye. Il a rencontré leurs chefs et s'est lancé dans un travail titanesque pour rapprocher leurs points de vue. C'était inespéré jusqu'à il y a quelques jours, mais apparemment, cela a abouti et donné des résultats probants. Tout à l'honneur du ministre algérien et de l'Algérie. L'Egypte et la Tunisie semblent, elles aussi, pleinement engagés dans ce processus de rétablissement de la paix dans le pays de l'ex-dirigeant, Maâmar El Kadafi. Ceci dans l'intérêt du pays (Libye) lui-même, mais aussi de toute la région, ciblée notamment par les groupes terroristes. Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Khemaies Jhinaoui, a affirmé son souhait que la déclaration d'Alger «reflète la convergence de vues entre les trois pays». Le ministre tunisien a relevé «une large convergence de positions entre l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte sur le dossier libyen». Dès lors, il a rappelé «l'importance de l'échange d'idées sur les voies et moyens à même d'aider les frères libyens à surmonter leurs différends et s'orienter vers le dialogue et la solution pacifique pour trouver une issue à la crise qui secoue leur pays».
K. M.

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