Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a reçu, mardi dernier à Alger, le P-dg de Sanofi, Haissam Chraiteh, avec lequel il a fait le point sur les projets de coopération en cours entre l'Algérie et le laboratoire pharmaceutique français, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé. Ainsi, le P-dg de Sanofi, qui est partenaire du Groupe pharmaceutique public Saidal, a annoncé que l'usine Sanofi implantée à la nouvelle ville de Sidi Abdallah «devrait produire les premiers lots de validation fin 2017 ou début 2018», indiquera le communiqué. «Cette usine d'une capacité de production de 100 millions d'unités par an est le premier et plus important site industriel de ce laboratoire dans la région Moyen-Orient-Afrique et produira la quasi-totalité des médicaments de ce laboratoire actuellement commercialisés en Algérie», souligne le ministère de la Santé. Les discussions ont également porté sur «le projet de production d'insuline qui devrait être en full-process en 2021 pour couvrir les besoins du marché algérien et exporter une partie de la production en Afrique», selon le communiqué. Les deux parties ont abordé, en outre, «les questions liées au partenariat en cours pour développer et pérenniser les activités de la clinique mobile et soutenir certaines actions de formation dans des domaines négligés», ajoute la même source. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, s'est également entretenu, le même jour à Alger, avec Sylvia Murray du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, de la mise en œuvre «effective» de la convention signée en mars 2017 pour appuyer la riposte nationale en matière de lutte contre le Sida, indique le ministère dans un communiqué. Les discussions avec Mme Murray, gestionnaire de portefeuille au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dans la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), qui était accompagnée du représentant de l'Onusida en Algérie, Adel Zeddam, «ont essentiellement porté sur les mécanismes à mettre en place pour permettre la mise en œuvre effective de la convention signée en mars 2017 d'un montant de 6,5 millions de dollars pour appuyer la riposte nationale en matière de lutte contre le Sida», précise la même source. A cet effet, le ministre de la Santé a informé ses interlocuteurs qu'une unité de gestion de ce programme «sera rapidement mise en place», souligne la même source.