Après avoir créé l'événement l'été dernier, le Festival de la littérature et du livre de jeunesse d'Alger revient pour sa deuxième édition fixée du 21 au 29 juin prochains à l'esplanade Riadh El Feth. Organisé sous l'égide du ministère de la Culture, cet événement sera l'occasion de renouveler une expérience qui a suscité beaucoup d'intérêt en rassemblant différents acteurs du monde de l'édition mais aussi des écrivains de talent, tels Anouar Benmalek et Rachid Boudjedra, et des spécialistes affirmés de la littérature algérienne et mondiale, notamment plusieurs universitaires. Plus de 70 éditeurs avaient répondu présent et diverses rencontres ont eu lieu autour de plusieurs problématiques littéraires. Un concours de nouvelles, lancé trois semaines avant le début des festivités et ouvert à tous les jeunes de moins de 25 ans, avait été concocté pour le grand bonheur des lauréats qui ont reçu des prix encourageants (de 100 000 à 250 000 dinars). Mais le festival avait été surtout un espace d'euphorie pour les tout petits qui ne cessaient d'aller et de venir, de stand en stand…C'est, donc à cette même expérience d'échanges et de découverte qui privilégie l'enfant qu'aura droit le public algérois en juin prochain. La ministre de la Culture, qui avait déclaré lors du discours de clôture son désir de faire de ce festival un rendez-vous annuel, semble tenir parole. Le programme de cette deuxième édition se veut un événement qui devrait «susciter une grande adhésion car, au-delà de la manifestation classique d'une expo-vente d'ouvrages, il s'agira plutôt d'une grande fête populaire du livre organisée en direction des amoureux du livre, comme un événement annonciateur du mythique Festival panafricain d'Alger» qui débutera quelques jours plus tard. C'est ce qui est précisé dans un communiqué de presse, parvenu hier à notre rédaction. Au menu, des activités ludiques, des invités de marque, des ventes-dédicaces et des conférences-débats, et un concours de la meilleure nouvelle et du meilleur livre de jeunesse destiné aux écrivains en herbe de moins de 25 ans. Ainsi, cet événement marque, selon la même source, «une volonté de promouvoir la lecture et de susciter des vocations parmi les jeunes talents». Encore faudra-t-il faire un effort de plus pour que les 15-25 ans, qui semblaient complètement absents de cette manifestation en août dernier, s'y retrouvent un peu plus cette fois-ci, à travers des propositions de livres variés et attractifs autant par leur contenu que par les prix auxquels ils sont vendus. F. B.