Les jeunes volleyeuses algériennes ont fait preuve de beaucoup de courage et ont réalisé une brillante participation lors de cette compétition. Les jeunes filles de Yemma Gouraya ont, malgré la fraude, donné le meilleur d'elles-mêmes pour honorer leur statut d'école de formation de haut niveau. Selon les présents à ces joutes, le niveau des rencontres, lors de cet événement sportif africain, était très élevé. Après chaque match, le staff technique national dresse un bilan des points forts et faibles de la participation algérienne. En dépit de la présence de trois clubs kenyans renfermant en leur sein plusieurs éléments ayant évolué sous des identités usurpées, les filles se sont bien comportées. Les clubs kenyans de Pipelines, l'un des favoris et le plus titré à l'échelle continentale, qui forme l'ossature de l'EN kenyane battue à Alger par nos filles lors des éliminatoires des Jeux africains, et Kenya Prisons, détenteur du titre ont, en effet, été disqualifiés de la 24e édition du Championnat d'Afrique des clubs champions de volley-ball pour incorporation de joueuses non qualifiées, a indiqué la Confédération africaine de volley-ball (CAVB). Les deux clubs avaient aligné respectivement quatre volleyeuses qui évoluent aux Emirats arabes unis. Elles ont ainsi perdu toutes leurs sorties lors de ce tournoi et devront disputer les matches de classement des 9e et 16e places. Les deux équipes, ainsi que le troisième représentant kenyan à cette édition, la Banque commerciale, étaient favorites pour le sacre final. On savait la mission difficile pour les Algériennes à Nairobi, mais les filles de Ahmed Saïdani se sont bien battues en se classant 3es, parce que, en réalité, ce n'est pas facile de remporter des matches dans des conditions similaires. Nos représentantes manquaient de matches-tests pour vivre les ambiances de compétition et ce, faute de moyens. Le problème de scolarisation des athlètes, lycéennes et universitaires, a empêché le coach de concrétiser son programme. Il s'est contenté seulement d'effectuer des entraînements quotidiens. Mais, les filles étaient en plein rythme de la compétition avec des biquotidiens afin d'être fin prêtes lors de ce tournoi où le rythme de la compétition s'est avéré plus élevé avec, en moyenne, un match par jour. Nos athlètes étaient toutes en forme, mais manquaient d'expérience. L'expérience vient par le biais de la multiplication de matches-tests au cours desquels on gagne, on perd, on apprend, on comble les lacunes et on évolue. Et s'il y avait plus de stages à l'étranger, elles auraient pu réaliser de très bons résultats et décrocher un meilleur podium. «Nos filles se sont bien battues ; globalement nous sommes très satisfaits de leurs résultats lors de ce Championnat d'Afrique à Nairobi», rapporte le coach Ahmed Saïdani. Le Ahly d'Egypte a repris la couronne continentale, dimanche dernier à Nairobi, en battant la formation du KC Bank du Kenya sur le score de trois sets à un. Pour rappel, c'est la première édition où la CAVB a assemblé la Coupe d'Afrique des clubs champions et des vainqueurs de coupe en un seul trophée. Désormais, il n'y aura plus de Coupe des vainqueurs de coupe, sachant que l'édition des vainqueurs de coupe est souvent reportée pour manque de participants, donc à partir de cette saison, il n'y aura plus qu'une seule compétition africaine. M. G.