De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche La célébration de la Journée du savoir, qui coïncide avec le 16 avril, a été marquée à Bouira par l'organisation du 4e Salon du livre universitaire, au niveau de la bibliothèque du centre universitaire Akli Mohand Oulhadj. Cette manifestation, placée sous le slogan «Pour une culture de la lecture», a rassemblé quelque 27 maisons d'édition et des distributeurs du livre à travers le territoire national. Elle a été concrétisée avec la collaboration des bibliothèques dans les différentes structures universitaire du Centre du pays. Les organisateurs considèrent que ce 4e Salon du livre est un espace d'échange entre les étudiants, les enseignants et les exposants et un moyen d'encourager la culture de la lecture au sein de la famille universitaire. Après une visite dans les 200 m2 d'espace réservé aux exposants, nous avons remarqué que les prix pratiqués par les maisons d'édition ainsi que par les filiales des éditions étrangères étaient excessifs hors de portée des étudiants. Une représentante d'une maison d'édition a fait savoir qu'il y a des livres qui se vendent à 10 000 DA. Au niveau d'un autre stand, une série de trois livres de physique est proposée à 1 600 DA pour chaque tome. Le chargé du stand nous a informé qu'il n'y a pas de vente sur place et qu'il faut se déplacer à Alger. Il a ajouté que les étudiants ont un grand choix de manuels et de livres dans les différentes disciplines mais ne peuvent se servir. Par ailleurs, voulant faire profiter au maximum les enseignants de ce centre les organisateurs les ont invités à enregistrer sur une liste les livres essentiels pour les acheter par biais du centre universitaire pour la rentrée prochaine. Sur place, un organisateur a ajouté qu'il y avait près de 30 000 livres exposés dans les quatre langues (arabe, français, anglais et tamazight) dans plusieurs disciplines : psychologie, sociologie, philosophie, sciences économiques et marketing, sciences commerciales et commerce international, mathématiques et informatique, ainsi que des livres traitant des sciences physiques et de chimie. L'année prochaine il y aura une forte demande dans ce domaine du fait de la création d'une filière technologique au niveau du centre de Bouira. Par ailleurs, en raison du faible pouvoir d'achat et de la bourse insuffisante des étudiants, nous avons constaté que, même si l'essentiel du public visiteur était constitué, en majorité, d'étudiants et d'enseignants du centre universitaire, l'initiative a été appréciée car elle a permis de voir la richesse et la diversité des ouvrages qui touchent aux différentes matières scientifiques et littéraires.