Le bras de fer se poursuit entre les hospitalo-universitaires et les pouvoirs publics. Ragaillardis par leur détermination, rien ne semble décourager le Syndicat des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) ainsi que le Syndicat des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMSM). Et pour cause, ces deux organisations syndicales autonomes ont décidé, hier, suite à leur assemblée générale, d'observer une nouvelle grève des soins de trois jours à partir des 25, 26 et 27 mai. Prévue dans le cadre de leur mouvement de grève cyclique décidé en mars dernier, ce nouveau débrayage se veut être avant tout une mise en garde des hospitalo-universitaires à leurs tutelles. Jusqu'au-boutistes et ne lâchant pas prise, le SNPDSM et le SNMSM s'accrochent bec et ongles au procès-verbal qui avait été signé avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, portant sur l'attribution d'une «rétribution» comme «procédure d'urgence» pour «les activités de santé dans les hôpitaux», en attendant la revalorisation générale des indemnités de la fonction publique. Pour leur part, ces deux départements ministériels continuent de considérer ce mouvement de grève comme étant illégal en faisant référence à l'arrêt ordonné par la justice le 20 avril dernier. A. S.