C'est sous le slogan «Un livre pour un été africain» que se tiendra, du 21 au 29 juin, le Festival international de la littérature et du livre de jeunesse 2009 (FELIV), sur l'esplanade de Riadh El Feth. Le choix du slogan est en soi indicateur, à plus d'un titre, de l'orientation de cette édition : africaine pour se conjuguer avec le 2ème rendez-vous que l'Algérie donne à la culture africaine avec le Panaf, et algérienne (un Eté africain de Mohamed Dib) pour signifier la volonté du FELIV de rendre hommage à la littérature et aux écrivains algériens. Cette bivalence se retrouvera dans le programme du festival qui devrait recevoir près de 40 auteurs africains, des artistes dont un griot pour les animations artistiques du festival et des éditeurs africains et français (Harmattan, Gallimard, le Seuil…) pour l'une des rencontres thématiques prévues en marge du festival et qui abordera la problématique de «la littérature africaine et l'édition». Ces auteurs, créateurs et artistes africains rencontreront leurs pairs algériens aussi bien lors des rencontres que dans les stands et les scènes d'animation qui réservent une bonne part aux enfants, avec des ateliers d'initiation aux arts, des conteurs, des pièces de théâtre… Et pour rendre les visites au festival plus commodes et agréables, les organisateurs ont maintenu les horaires arrêtés pour l'édition précédente : expositions et animations ouvriront à 18 h et se prolongeront jusqu'à 23 h. Quant au choix du site, il est dicté par le désir des organisateurs de mettre le livre à la portée, géographiquement parlant, des enfants des quartiers populaires. A notre question sur ce qu'il en serait des enfants des quartiers éloignés de Riadh El Feth, le commissaire du festival, Smaïn Ameziane, qui est également le directeur de la maison d'édition Casbah, nous dira que les organisateurs sont conscients du problème du transport et du parking, mais qu'ils n'ont aucune solution. En effet, la solution relève de la responsabilité des autorités locales. S'agissant du prix des livres, M. Ameziane dira que les exposants ont bénéficié des exonérations de taxes et de la gratuité des stands d'exposition, qui leur permettent d'accorder des réductions conséquentes sur les prix des livres. La balle est dans leur camp. H. G.