La crise née au sein Comité olympique algérien (COA) tire-t-elle à sa fin ? Cela semble être le cas, a priori, à la lecture du dernier communiqué, rendu public mercredi soir, dans lequel l'instance olympique a annoncé la liste des candidatures aux élections à la présidence et au bureau exécutif du comité, prévues le 4 juin prochain. Ainsi, on apprend que trois candidatures ont été enregistrées pour le poste de président. Il s'agit de Sid Ali Lebib, qui a eu déjà, par le passé, à diriger le COA, de l'ancien président de la Fédération algérienne du sport scolaire, Mohamed Belhadj et de l'actuel président de la Fédération algérienne de boxe, Abdallah Bessalem. Les trois avaient déjà déposé leur candidature, au mois de mars dernier, quand les élections étaient prévues pour le 30 avril avant qu'elles ne soient reportées, en raison du retrait définitif, deux jours avant cette date, de Mustapha Berraf. Si la candidature de Bessalem a été acceptée à l'époque, celle de Lebib a été, par contre, rejetée. Belhadj, quant à lui, était candidat pour le bureau exécutif. C'est, entre autres, ce rejet, qui avait motivé toute la pression faite par un nombre de responsables fédéraux afin de reporter les élections. Il aura fallu «l'intervention» du Comité international olympique (CIO), à travers une correspondance de son président, Jacques Rogge, datée du 1er mai dernier, dans laquelle il insiste sur le principe d'autonomie de l'instance olympique, pour que la polémique s'estompe quelque peu. Qu'en est-il aujourd'hui ? Hormis les changements opérés en ce qui concerne le poste de président, à savoir la confirmation du retrait de Berraf et l'acceptation de la candidature de Lebib, il n'y a pas grand-chose à signaler. La liste des candidats pour le bureau exécutif n'a connu qu'un léger «lifting». 25 candidatures ont été enregistrées, dont 13 pour les fédérations olympiques, 9 pour les non olympiques et 3 pour la représentation féminine. Au titre des fédérations olympiques, sur l'ensemble, les nouveaux noms, par rapport à la précédente liste, sont Brahim Nouioua, de la Fédération algérienne de tennis de table, et Ali Bendjemaa, de la Fédération algérienne de judo, dont la candidature avait été rejetée, auparavant. Ceux qui se sont, par contre, retirés sont Toufik Chaouche Teyara, l'actuel président par intérim du COA, Hacene Bouabid et Mohand Saïd Khenniche. Quant au titre des fédérations non olympiques, la seule nouveauté est la candidature de Rachid Mekhloufi, une personnalité sportive de premier ordre. Les candidatures féminines ne sont, pour leur part, que trois, en l'occurrence Hassiba Boulmerka, Z'hour Guidouche et Sakina Boutamine (Nouria Benida Merah et Chahla Attalia s'étant retirées). En somme, il y a lieu de dire que, apparemment, un compromis a été trouvé entre les différentes parties, afin d'organiser ces élections dans les meilleures conditions et d'en finir avec un «conflit» dont le plus grand perdant n'est autre que le sport national. A. A.