Signature aujourd'hui d'un accord de coopération entre les IGF algérienne et française Un accord de coopération sera signé aujourd'hui à Alger entre les Inspections générales des finances (IGF) algérienne et française. Il portera notamment sur un échange d'expériences entre ces deux institutions financières de contrôle, a indiqué jeudi dernier le ministère des Finances dans un communiqué. Cet accord sera paraphé à l'occasion de la visite qu'effectuera le ministre français du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, M. Eric Woerth, du 19 au 21 juin à Alger. Ce projet de coopération entre les deux IGF vise «l'échange d'expériences entre les deux institutions de contrôle par l'organisation de séminaires spécialisés, l'accueil de stagiaires algériens de l'IGF» au niveau de son homologue française ainsi que «l'échange de documentation et de supports techniques», a précisé le ministère. Au cours de sa visite, M. Woerth examinera avec le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, l'état d'avancement de la «coopération institutionnelle entre les structures des deux ministères», selon la même source. L'OPEP finance le développement avec 800 millions de dollars en 2008 Le Fonds de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le développement international (OFID) a octroyé plus de 800 millions de dollars en 2008, destinés au financement du développement dans plusieurs pays, a indiqué l'institution financière dans son rapport annuel. «En 2008, l'OFID a approuvé un montant total de 815,3 millions de dollars en faveur du financement du développement», précise cette institution dans son rapport 2008, approuvé lors de la 29ème session annuelle de son conseil ministériel. La plus grande partie de cette somme, soit 517,9 millions de dollars, est allée au secteur public sous forme de prêts-projets et 9,3 millions de dollars pour le financement d'un programme d'importations de produits de base, ajoute le Fonds dont le siège est à Vienne. Un autre financement d'une valeur de 216,6 millions de dollars a été approuvé pour 14 opérations du secteur privé, de même que des investissements à hauteur de 44,5 millions de dollars au titre de la facilité de financement du commerce. Un «plan de charge» pour clarifier les rapports entre l'intellectuel et la société Un «plan de charge» visant à clarifier les rapports entre l'intellectuel et la société a été adopté jeudi dernier à Constantine à l'issue du séminaire international sur «Le rôle des intellectuels dans la renaissance de la nation», ouvert mardi dernier au centre culturel Ibn Badis. Dans ce cadre, les participants, dont le penseur jordanien Mahmoud Esserhane, ont tenu à «recadrer» le rôle et la mission de l'intellectuel, mettant dans ce contexte l'accent sur «l'urgence d'immuniser la société contre les fléaux liés au fanatisme et à l'intolérance». Le véritable intellectuel, a-t-on affirmé, est celui qui «défend sans calcul l'unité et l'intégrité nationales». L'esprit badissien, a-t-on insisté, «ne peut s'accommoder que des intellectuels qui s'engagent à pérenniser les constantes nationales». Selon les intervenants, «il n'y a pas de place pour l'intellectuel qui se renferme sur lui-même». Par ailleurs, les conférenciers ont précisé que l'intellectuel est dans l'obligation de «contribuer à la défense de l'Etat national contre tous les dangers». Les idées de tolérance véhiculées par l'association des ulémas musulmans algériens devraient, dans ce cadre, faire l'objet d'une «médiatisation accrue à la radio et à la télévision», a-t-on soutenu. Les organisateurs du séminaire ont rendu hommage, en clôture du séminaire, à un certain nombre de personnalités, parmi lesquelles l'ancien président de la République, M. Chadli Bendjedid, des membres de la famille de cheikh Abdelhamid Ibn Badis, Mustapha Boughaba, ancien membre de l'Association des ulémas musulmans algériens et les professeurs Larbi Kechat et Mahmoud Essarhane.