Photo : La Tribune De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Placée sous le signe de «solutions nouvelles pour un bâti moderne», la troisième édition du Salon national du Batimétier, organisé par l'OPGI (Office pour la promotion et la gestion immobilière), la semaine dernière au niveau de la salle OMS olympique de Bouira, a permis aux participants et aux opérateurs économiques de débattre des nouveaux procédés qu'ils vont introduire dans la construction des édifices ou des immeubles destinés à l'habitation ou aux équipement publics. C'était l'occasion aussi d' échanger des informations sur les marchés à contracter, les projets lancés ou qui restent à achever dans la wilaya, ainsi que les projections de la région dans le BTPH, sans omettre les mesures prises par les autorités locales visant à faciliter les échanges professionnels entre les partenaires du secteur du bâtiment et diminuer l'impact des embûches qui causent le ralentissement des travaux sur les chantiers et des retards dans les réalisations. Par ailleurs, des conférences ont été organisées au profit des artisans, des entrepreneurs, des promoteurs, des architectes et des professionnels qui ont eu à débattre de la situation marquée ces derniers jours par la hausse du prix du ciment. Même s'ils bénéficient d'une priorité dans l'approvisionnement en ciment au niveau des cimenteries de la région et à des prix d'usine, certains entrepreneurs continuent de justifier les retards dans la réalisation des logements ou autres édifices par cette flambée des prix. Des propriétaires d'entreprises espèrent encore des révisions des prix à la hausse pour le mètre carré bâti. Toutefois, ils reconnaissent que le prix du rond à béton est descendu de manière significative et se situe actuellement à 4 500 DA le quintal. Malgré cela, le prix du ciment suscite toujours débat chez les entrepreneurs que nous avons rencontrés sur place. Que dire alors pour les citoyens qui ont préféré réaliser leur habitation dans le cadre rural ? Ces derniers précisent qu'en dépit des mesures prises au niveau des cimenteries, le prix du quintal du ciment connaît, depuis le début de l'année en cours, une flambée sans précédent. Il a atteint des sommets dans certaines régions du pays, pour dépasser les 1 300 DA/le quintal. Le sac de 50 kg est cédé à 650 DA en moyenne, alors qu'il ne devrait pas franchir la barre des 450 DA. Un entrepreneur a indiqué qu'en avril 2009, la production de la cimenterie de Sour El Ghozlane a repris mais le prix du ciment n'a pas baissé, car il n'y a pas de texte réglementaire fixant le prix de revente du ciment, à appliquer pour les revendeurs dûment agréés. Ces derniers se débrouillent comme ils peuvent pour s'approvisionner en ciment et le vendre aux particuliers.