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L'Afrique est-elle condamnée à perpétuité ?
Publié dans La Tribune le 01 - 07 - 2009

La 21e session du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du Comité chargé de la mise en oeuvre du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) s'est ouverte hier à Syrte (Libye). Au sommet de cette rencontre qui précède le sommet des chefs d'Etats de l'Union africaine (UA), les principaux défis qui incombent au continent noir. A leur tête, le développement et la sécurité. Depuis des décennies, l'Afrique peine en effet à sortir du cycle infernal de la pauvreté ravageuse et des conflits dévastateurs. Même si elle compte moins de guerres conventionnelles, ses pays ayant pour la plupart recouvert leur indépendance et tourné définitivement la page de la colonisation, il reste que l'Afrique est encore secouée par des crises internes cycliques, parfois imprévisibles, et aux conséquences terribles sur ses populations. Dans d'autres cas, elle est minée par des putchs militaires qui mettent dans l'incertitude le devenir des Etats concernés et la stabilité des gouvernements. Et tant que la stabilité politique n'a pas emprunté le chemin de ces derniers, ils ne peuvent prétendre à un développement de leurs économies qui leur permettent de sortir d'une dépendance séculaire. Selon un récent
rapport de l'ONU, l'agriculture emploie 57% de la main d'œuvre en Afrique pour seulement 17% de son produit intérieur brut. Au cours des trente dernières années, la production céréalière par habitant n'a augmenté que de 0,14%, entraînant une hausse des importations de 136% sur la même période. Selon une autre estimation de l'organisation britannique Oxfam, l'agriculture ne représente actuellement que 4,5% des investissements publics, pour l'ensemble du continent. La question de la sécurité alimentaire figurera d'ailleurs en bon plan de la 13e édition du sommet des chefs d'Etats à la veille de laquelle des experts et autres ONG ont «sommé sans délai les chefs d'Etats africains de soutenir leur agriculture». La paix et la sécurité représentent l'autre défi majeur des gouvernants africains. Le terrorisme, la criminalité, les trafics d'armes et de drogue… sont autant de plaies qui se nourrissent de la misère et retardent le développement des Africains. La région subsaharienne représente un «cas d'étude» en la matière mais face auquel ses dirigeants peinent même à se concerter pour trouver des solutions radicales et durables aux fléaux qui gangrènent leurs territoires. A plus grande échelle, il y a lieu de s'interroger sur l'intérêt de sommets tels que celui qui s'ouvrira aujourd'hui à Syrte si les recommandations et les conclusions qui en découleront ne seront pas forcément toutes mises en œuvre ? A quoi peuvent servir les sommets de chefs d'Etats africains si les solutions aux problèmes africains n'émanent pas avant tout des Etats africains ? Des solutions qui supposent essentiellement une bonne gouvernance, un Etat de droit et davantage de démocratie. L'Afrique s'invitera à Alger du 5 au 20 juillet à l'occasion de la deuxième édition du festival panafricain. Un rendez-vous qui promet d'être un carrefour de toutes les cultures dont regorge ce continent, sous toutes leurs facettes. Mais l'Afrique ne devrait plus être juste une attrayante et exotique mosaïque de couleurs et de sonorités. Elle devrait aussi être l'exemple d'une relance socio-économique et d'une maturité politique et représenter un vivier de défis relevés.
M. C.


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