Un peu moins d'un mois nous sépare de l'entame de la nouvelle saison fixée au 7 août 2009. Les clubs de football de division une mettent les bouchées doubles afin d'être prêts pour l'aventure. Or, contrairement aux saisons précédentes, les entraîneurs algériens reviennent cette fois en force. Même les entraîneurs étrangers qui ont travaillé en Algérie, en général leur séjour est assez court -valse des entraîneurs oblige-, repartent avec un joli pactole, contrairement à leurs homologues algériens, dont la plupart sont engagés avec des «contrats moraux». Les étrangers accorde leurs arrières en signant un contrat en bonne et due forme qui leur assure d'importants émoluments et, bien sûr, une belle prime de départ en cas de licenciement. Cela a donné à réfléchir à nos clubs pour refaire confiance aux techniciens algériens qui se sont bien illustrés cette saison. Quelques mouvements ont été, cependant, enregistrés dans plusieurs clubs de l'élite. Treize clubs sur les 18 qui composeront la division nationale I de football de la saison 2009-2010 ont opté pour la stabilité au niveau de la barre technique, gardant ainsi les mêmes entraîneurs. Treize clubs se sont donc engagés avec des techniciens locaux, tandis que cinq entraîneurs français, un Palestinien et un Portugais complètent la liste. Concernant le traditionnel quatuor jouant habituellement pour le titre, la JSK a opté pour la continuité, en préservant le coach français Jean-Christian Lang avec lequel elle a réussi à battre le record d'invincibilité (22 matches) et la JSM Béjaïa pour Jean-Yves Chay. Ces clubs n'ont pas jugé utile de changer leur staff technique, préférant opter pour la stabilité, une manière de démarrer la nouvelle saison sur de bonnes bases. Le champion d'Algérie en titre par contre, l'ES Sétif, a été parmi les premières équipes à revoir son encadrement technique. Le club phare des Hauts Plateaux a fait appel à un ancien de la maison, Rachid Belhout, qui a déjà pris en main l'ESS lors de la phase aller de l'exercice 2006-2007, avant de céder sa place à Rabah Saadane. Belhout sera secondé dans sa mission par Ali Mechiche, qui a succédé, à quelques journées de la fin de la saison dernière, à Azzedine Aït Djoudi. Au CR Belouizdad, le vainqueur de la Coupe d'Algérie, après mûre réflexion, a préféré renouveler la confiance au coach Mohamed Henkouche. L'excellent parcours des Rouge et Blanc en Coupe et plus particulièrement leur troisième place en Championnat national, ont motivé les responsables belcourtois pour garder le coach mascaréen qui doit composer, désormais, avec la pression, sachant que le CRB de cette saison est l'un des grands qui ne jouent que pour les titres. Ce dernier aura comme mission de préparer son équipe pour la Coupe de la CAF, un challenge intéressant pour les Rouge et Blanc, qui renouent avec la compétition internationale après plusieurs saisons d'absence. Toutefois, le divorce MCEE-Belhout ou CABBA-Abdelkader Yaiche est, en quelque sorte, assez surprenant. C'est vrai qu'en championnat, l'équipe a abdiqué, prématurément, mais le bilan est quand même positif avec la Coupe d'Algérie, et le Championnat national, ajoutés à l'émergence de plusieurs talents. Cela pour dire que la rupture avec ces deux coaches est risquée bien que les successeurs de ces derniers aient été précédés d'une bonne réputation, vu les excellents résultats de leur ancienne formation le MC Eulma, nouvellement promu, et le CABBA soit en championnat, soit en Coupe d'Algérie. Fidèles à leur tradition, les Nahdistes ont eu recours à un enfant du club avec le retour de Youcef Bouzidi. Ce dernier est, donc, à la veille d'une deuxième aventure avec son club de toujours après un premier passage jugé concluant, il y a deux ans. Parmi les revenants, nous citons Rachid Belhout, engagé dans un pari plein d'audace et de courage, afin que l'ES Sétif garde son trophée gagné cette saison haut la main. Concernant les clubs qui ont évité de justesse la relégation, l'USMB a porté son choix sur un coach étranger. Le nouvel entraîneur est un Portugais. II a pour nom Fernandes. Le nouveau patron aura à s'occuper de l'équipe des seniors ainsi que de la mise sur pied d'une académie pour jeunes poussins. Le Lusitanien réussira-t-il à redonner de l'ambition au club phare de la Mitidja qui, depuis plusieurs saisons, ne fait que lutter pour se maintenir parmi l'élite ? Le MSPB a préféré relayer le coach Liamine Bougherara par un autre technicien algérien, Belarbi, qui sera secondé par Belachebi. A. B.