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L'Algérie n'est pas concernée, ces médicaments sont fabriqués localement Sanofi Aventis : affaire des trois sirops retirés de la vente en France et en Suisse
Photo : Zoheïr Par Amel Bouakba Réagissant à l'article paru dans notre édition du 12 juillet concernant les trois sirops anti-toux sans sucre pour enfants, rappelés en France et en Suisse, à savoir Rhinatiol, Bronkirex et Carbocistéine, le laboratoire Sanofi Aventis Algérie a tenu à rassurer la population en apportant des précisions sur cette affaire, par la voix de son directeur des affaires réglementaires, M.Mohamed Nibouche. Selon lui, «l'Algérie n'est pas concernée par ce retrait du moment que les médicaments en question ne sont pas importés mais fabriqués localement et contrôlés par le laboratoire national de contrôle des médicaments», a-t-il expliqué. «Les sirops fabriqués au niveau local ne contiennent aucune substance toxique et ne comportent pas de risque pour la santé», a encore ajouté notre interlocuteur. D'après lui, «les médicaments ne contiennent aucune anomalie et, de ce fait, ils peuvent être prescrits par les médecins et vendus normalement dans les officines.» Revenant à l'affaire des trois sirops en question, il dira qu'il ne s'agit pas d'un retrait des dits médicaments mais d'un rappel de tous les lots de flacon de sirop Rhinatiol, Bronkirex et Carbocistéine, en France et en Suisse. La décision de retrait est motivée par la présence du phénol, détectée dans un flacon, à la suite d'un signalement d'un patient suisse, mentionnant une odeur anormale. La raison de ce retrait est donc liée à «un défaut de qualité» du produit et ne concerne aucunement sa formulation, souligne notre interlocuteur. «Le principe actif n'est nullement mis en cause», dit-il. M. Nibouche souligne avoir informé le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière de cette situation afin de rassurer le consommateur algérien. Au sujet du Di-Antalvic et de tous ses génériques, retiré du marché, il dira que cette procédure se fera de façon progressive en attendant de trouver une thérapeutique de remplacement. Ce médicament anti-douleur devra être retiré d'ici un an, a-t-il confirmé. «En Algérie, le retrait du Di-Antalvic se fera au 31 décembre 2009. Autrement dit, le 1er janvier 2010, le Di-Antalvic ne sera plus sur le marché algérien». Notons que le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis a développé une solution de remplacement thérapeutique au Di-Anatlvic qui est en cours d'enregistrement. Il y a lieu de noter que la décision de retirer le Di-Antalvic est justifiée par le fait que ces médicaments contiennent une association de paracétamol dextropropoxyphène (DXP) qui peuvent provoquer des cas d'intoxications médicamenteuses. Depuis sa présence en Algérie, le laboratoire Sanofi Aventis a lancé de gros investissements dans le domaine de la production pharmaceutique. Il dispose de deux sites de production en Algérie, l'un à oued Smar et l'autre à Aïn Benian.