nPlusieurs routes impraticables à Tiaret, Béchar et El Oued Plusieurs routes, notamment des chemins de wilaya (CW), ont fermées à la circulation après les intempéries qui ont affecté le pays ces dernières 24 heures, a indiqué hier le commandement de la Gendarmerie nationale dans un point de situation. A Tiaret, le CW entre les communes de Nadorah et Mehdia, au lieu-dit Souslem, est fermé à la circulation suite au débordement de l'oued Souslem, a-t-on précisé. Le CW reliant les communes de Medrissa et Frenda est coupé au lieu-dit M'lidi, suite au débordement de l'oued M'lidi. Sont également fermés à la circulation, pour cause d'inondation de chaussée, le CW reliant les communes de Tousnina et Souguer et celui entre les communes de Rosfa et Aïn Kermes, a-t-on signalé. A Béchar, le CW 12, à hauteur du poste kilométrique 36-800 dans la commune de Beni Ounif, est coupé suite à un glissement de terrain, tandis que le CW reliant la RN 6 et la commune de Ksabi, est impraticable à hauteur de oued Saoura, qui a débordé, selon la même source. A El Oued, la RN 46 est fermée au trafic routier, au niveau du poste 6-300, entre les communes d'Oum Tiour et d'Ouled Djellal (Biskra), après le débordement de l'oued Itel. nPlus de 10 000 déperditions scolaires chaque année à Constantine Plus de 10 000 élèves quittent chaque année prématurément les bancs de l'école à Constantine, soit 20% des inscrits, a-t-on appris hier d'un responsable de la direction de wilaya de l'éducation. Selon le rapport établi par les services du secteur, 30% des élèves du primaire qui abandonnent l'école «n'ont pu suivre les programmes» et 50% de la tranche d'âge 11-14 ans «pour des difficultés de concentration», a-t-on précisé de même source, soulignant que plus de 60% des élèves âgés de plus de 14 ans ont «des problèmes avec les enseignants», sont victimes de «l'instabilité familiale» ou sont «confrontés à l'éloignement». Des études menées dans ce sens ont démontré, selon la même source, que seuls 30% des élèves qui désertent l'école s'orientent vers les centres de la formation professionnelle. Une situation jugée «alarmante», indique-t-on de même source, car tous ces jeunes gens qui ne vont plus à l'école sont fragilisés, n'ont plus de repères et risquent de sombrer dans la délinquance. n Fortes spéculations sur les matériaux de construction à Bordj Bou Arréridj La récente saisie par la Gendarmerie nationale de 100 tonnes de ciment sur la RN 5, à Aïn Taghrout (Bordj Bou Arréridj), «n'est pas un fait isolé, car le commerce des matériaux de construction fait l'objet de fortes spéculations», estiment des revendeurs agréés. Cette quantité de ciment, saisie à bord de quatre camions, était destinée à alimenter le marché noir dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj et dans la capitale, expliquent les services de la Gendarmerie nationale. «Les transporteurs de grand tonnage sont devenus les vrais maîtres de la brique, du ciment, du rond à béton et d'autres matériaux comme le carrelage ou la faïence locale ou d'importation, au détriment des commerçants possédant des registres du commerce et payant leurs impôts à l'Etat», dénonce, passablement excédé, un revendeur autorisé. Selon M. Messaoud Derouaz, commerçant spécialisé, les camionneurs spéculent, influent sur les prix, notamment celui du ciment et écoulent leurs produits à Bordj Bou Arréridj et aussi dans la capitale où le sac de ciment a dépassé les 700 DA. nAmélioration du niveau du barrage de Bouhamdane à Guelma Le volume d'eau du barrage de Bouhamdane, dans la wilaya de Guelma, a atteint plus de 122 millions de mètres cubes à la faveur des dernières chutes de pluie enregistrées du 23 au 25 septembre. Ces précipitations évaluées à quelque 109 millimètres d'eau, ont permis un apport de 2,7 millions de mètres cubes à cet ouvrage d'une capacité de mobilisation de plus de 220 millions de mètres cubes. Ce niveau de remplissage du barrage de Bouhamdane est suffisant pour couvrir les besoins en alimentation en eau potable et en irrigation à l'horizon 2010. Le barrage de Bouhamdane approvisionne en eau potable la population du chef-lieu de wilaya et une dizaine de communes environnantes, dont Héliopolis, El Fedjoudj et Ben Djerrah. Il contribue également à l'irrigation d'une superficie de plus de 9 500 hectares de terres du périmètre agricole Guelma–Bouchegouf. Le deuxième barrage, d'une dimension moyenne, implanté dans la commune de Ain Makhlouf, a également enregistré un nouvel apport en eau jugé «appréciable» grâce aux dernières précipitations qui ont contribué aussi au remplissage en eau des 14 retenues collinaires, des oueds et de 333 puits.