Du soleil, nous en avons presque toute l'année. Mais ses dards sont particulièrement piquants pendant l'été. C'est la saison qu'on choisit, à la faveur des congés, pour flâner et pour profiter des bienfaits de la mer. Sans protection aucune et au risque de se brûler la peau, on s'expose sans crainte à la chaleur de cette boule de feu. Histoire de bronzer et de montrer fièrement son teint hâlé. La plage constitue l'endroit idéal pour une telle tâche. Sur un tapis de sable embrasé, on offre son corps aux rayons encore plus embrasés du soleil en ne pensant à rien d'autre qu'à ce teint dont on se vanterait plus tard. Souvent, la raison n'est même pas d'ordre esthétique, les déplacements quotidiens étant une nécessité. Nous n'avons malheureusement pas acquis ces gestes en mesure de sauver notre peau, au sens propre du terme. C'est ainsi que l'on peut s'exposer à des dangers de toutes sortes. Dépigmentation de l'épiderme et vieillissement prématuré de la peau en sont les plus bénins, lorsque ce n'est pas carrément un cancer de la peau. Les spécialistes multiplient les appels à la prudence. La protection est le meilleur moyen d'éviter d'inutiles maladies, parfois très graves. Il ne suffit pas d'étaler des huiles solaires ou des couches de crème sur son corps. C'est pourtant ce que font de nombreux amateurs de bronzette. Encore faut-il que ces crèmes soient conçues pour la protection de l'épiderme. Alors que l'usage de ces pommades est très répandu ailleurs, on en est encore à l'utilisation de n'importe quel corps gras. Rappelons-nous, le recours à l'huile d'olive n'est pas très lointain. Le bronzage, c'était aussi cela. Les enfants, eux non plus, ne sont pas protégés. On les expose torse nu au soleil, alors que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, les vêtements de couleur noire sont conseillés. Quant à l'usage du chapeau, mieux vaut ne pas en parler. Quitte à attraper une bonne insolation. R. M.