Projets de Business Intelligence (BI) Pas toujours évident d'argumenter pour défendre ou «vendre» en interne un projet décisionnel aussi bien aux directions opérationnelles qu'à la direction générale ou directeur financier. Dans un livre blanc intitulé «Optimisation de l'efficacité opérationnelle grâce aux applications Oracle Business Intelligence», le leader des bases de données déroule un argumentaire pour divers départements de l'entreprise. Il explique comment la «Business Intelligence» peut contribuer à améliorer les processus, à la réduction des coûts, et même à l'élaboration de prévisions fiables. Autant d'actions qui contribuent activement à augmenter l'efficacité, les capacités d'innovation et la compétitivité. Finances, ressources humaines, chaîne d'approvisionnement et gestion des commandes ; constitution des stocks et dépenses… Les difficultés liées au back-office sont détaillées pour montrer comment elles impactent ces services, et quels problèmes elles engendrent. Oracle explique comment la visibilité apportée par la BI favorise l'adéquation entre les prises de décisions et leur mise en œuvre dans tous les départements de l'entreprise. Une cohérence qui facilite aussi le déploiement de la stratégie opérationnelle. Toutefois, parce que stratégie et déploiement doivent rimer aussi avec mesures, réactivité et souplesse, Oracle évoque le rôle primordial des offres EPM (Entreprise performance management ou Gestion des performances d'entreprise) permettant de définir la stratégie, de mesurer les actions et d'affiner ainsi les processus en temps réel. Le lecteur appréciera les encadrés «Côté IT», «Côté fonctionnel», «principaux bénéfices»… Autant d'arguments pour élaborer un discours plus convaincant. Le marché des netbooks compterait 32% de machines sous Linux ABI Research vient de mettre en ligne une étude payante jaugeant le marché des netbooks et des terminaux Internet mobiles. Nos confrères de Computerworld en dévoilent les grandes lignes : «Près d'un tiers de 35 millions de netbooks qui seront vendus cette année seront livrés avec Linux». 32% de parts de marché pour Linux, contre 68% pour Windows, voilà qui tranche avec les chiffres diffusés par Microsoft. Selon la firme de Redmond, Linux capterait moins de 7% de parts de marché dans le monde des netbooks. Cette estimation est effectivement valable sur les marchés américain et européen, où les offres Linux ont presque disparu. Cependant, c'est un peu vite oublier les pays émergents, où les netbooks «ultra économiques» (aux environs de 150 euros) sont très populaires. Or, ces derniers exploitent des plates-formes souvent incompatibles avec le jeu d'instructions x86 et fonctionnent presque tous sous Linux. Ce phénomène ira en s'amplifiant avec l'arrivée des smart books, des machines pourvues de processeurs ARM. Elles seront plus économiques que les netbooks Atom et fonctionneront majoritairement avec des OS basés sur un noyau Linux. ABI Research estime ainsi que les parts de marché de Linux sur les netbooks (toutes architectures processeur confondues) dépasseront celles de Windows d'ici 2013. Microsoft garde, toutefois, quelques atouts en poche, comme Windows Mobile, un système d'exploitation lui aussi compatible avec l'architecture ARM. Une grosse mise à jour de sécurité pour Java Sun Microsystems dévoile une nouvelle version de Java SE 6, l'update 17 (6u17), laquelle est téléchargeable sur ce site. Elle corrige 33 bogues, dont 23 directement liés à des failles de sécurité (au nombre de six). La première est assez problématique : de fait, certaines anciennes versions de Java SE 6 ne peuvent se mettre à jour de façon automatique. Pour la mouture française, le problème était déjà résolu avec la version 6u16, mais si le logiciel de mise à jour reste muet, il vous faudra installer manuellement la 6u17. Plus grave, une vulnérabilité dans l'environnement de déploiement de Java autorise l'exécution de code distant sur la machine de l'utilisateur, sans que ce dernier soit prévenu. La troisième faille permet de faire planter des serveurs utilisant Java, en saturant leur mémoire. Les deux vulnérabilités suivantes permettent aux applications non certifiées de faire croire à Java Web Start qu'elles le sont. Elles pourront alors lancer du code distant. La première touche directement le système d'installation de Java Web Start. La seconde s'appuie sur une escalade de privilèges, rendue possible par la présence de bogues dans le système de traitement des images et du son. Enfin, une dernière faille permet de court-circuiter le système d'authentification de Java. Elle n'est, toutefois, pas exploitable par les applets non certifiés. Ouf ! Le processeur Nano 3000 pour contrer l'Atom d'Intel Le processeur VIA Nano est loin d'avoir la place qu'il mérite. Doté d'une architecture performante, capable de supporter les instructions 64 bits, d'accélérer la virtualisation et les opérations de chiffrement, ce composant est de surcroît peu gourmand en ressources. Sur le papier, il est donc idéal pour remplacer les Atom dans des ultraportables de milieu de gamme, ou pour prendre place au sein de petits serveurs. Hélas, un déficit de ressources chez VIA Technologies, et le manque d'enthousiasme des constructeurs cantonnent cette technologie à des marchés de niche. A fréquence et nombre de cœurs égaux, le Nano reste pourtant l'une des architectures x86 les plus performantes du marché. Ce constat est encore renforcé avec l'arrivée des Nano 3000, 20% plus rapides que leurs prédécesseurs (à fréquence égale). Au menu, une architecture révisée et le support des instructions SSE4. Plusieurs modèles sont disponibles : le Nano U3500, cadencé à 1 GHz ; Nano U3300, cadencé à 1,2 GHz ; Nano U3200, cadencé à 1,4 GHz ; Nano L3050, cadencé à 1,8 GHz ; Nano L3100, cadencé à 2 GHz. Le Nano U3100 est un modèle à part. Il fonctionne à une fréquence nominale de 1,3 GHz. Toutefois, il pourra -à la demande- adopter une fréquence supérieure (probablement 1,6 GHz). La consommation au repos se fixe à seulement 100 mW pour les Nano U3000 et à 500 mW pour les Nano L3000. La consommation en charge n'est pas précisée, mais serait 20% inférieure à celle des Nano 2000. Pas si mal ! La prochaine étape pour VIA consistera à proposer un Nano bicœur, gravé en 45 nm. Cette mouture pourrait être annoncée d'ici la fin de l'année. Marché des datacenters : arrivée des processeurs à 100 cœursTilera monte en gamme en proposant une nouvelle génération de processeurs massivement multicœurs, les TILE-Gx. Ils seront gravés en 40 nm, avec une consommation électrique comprise entre 10 et 55 W, suivant les versions. Le modèle le plus puissant de cette famille, le TILE-Gx 100, comprendra 100 cœurs 64 bits qui seront cadencés à un maximum de 1,5 GHz. Il pourra effectuer 750 milliards d'opérations par seconde. Quatre contrôleurs DDR3 permettront d'atteindre une bande passante de plus de 500 Gb/s. La connectique réseau comprendra soit 32 ports Ethernet Gigabit, soit 8 connecteurs Ethernet à 10 Gb/s, soit 2 interfaces Ethernet à 40 Gb/s. Un module de traitement des paquets sera inclus. Il supportera une bande passante de 80 Gb/s. Enfin, une unité de chiffrement acceptera des débits de 40 Gb/s. Selon la compagnie, ce composant proposera une puissance quatre fois supérieure à celle des meilleurs Xeon d'Intel. Seul défaut, la gestion des calculs sur les nombres flottants ne sera pas de la partie, ce qui est sans grande conséquence sur le marché des outils réseau. Il faudra attendre fin 2010, début 2011, avant de voir ces composants faire leur apparition. Quanta Computer a décidé d'investir 10 millions de dollars dans Tilera. Ce fabricant taïwanais d'ordinateurs, qui assure la production des plus grandes firmes d'informatique, place donc sa confiance dans la compagnie californienne. Quanta estime que ces composants multicœurs seront parfaits pour les produits réseau qui équiperont les futurs centres informatiques. Windows 7, premier concurrent de Vista En moins de deux semaines après son lancement commercial, la part de marché de Windows 7 sur le sol américain est passée de 1,75% (versions RTM, bêta...) à 2,82%, selon la société StatCounter qui s'appuie sur l'analyse de 4,7 milliards de pages web visitées (dont 1,1 milliard aux Etats-Unis) entre le 12 octobre et le 1er novembre. Soit une progression de 61% que l'on retrouve de manière similaire dans les autres marchés de la planète, note StatCounter. La part de marché de Windows 7 relevé par StatCounter est, certes, inférieure à celle de 3,67% relevé par NetApplications. Mais celui-ci intègre les versions piratées de l'OS, lesquelles se concentreraient dans les pays d'Europe de l'Est. L'étude de StatCounter se limitant au marché américain, les chiffres publiés restent cohérents. La part de Windows 7 est encore insignifiante et ce bon démarrage ne permet pas encore d'extrapoler sur l'adoption à venir (ou non) du système. Mais il fait déjà une première victime : Windows Vista. Ce qui est assez logique dans la mesure où les deux systèmes partagent les mêmes technologies et, d'autre part, il est plus simple de migrer vers 7 depuis Vista que depuis XP. Sur la même période, la part de l'OS lancé en 2007 passe de 35,78% à 34,52%. Soit une petite baisse de 3,6%. Vista ne subit donc pas pleinement la concurrence de 7. Ni Windows XP qui passe de 48,92% à 48,47% (moins de 1% de baisse). Paradoxalement, l'arrivée de 7 a donné un coup de fouet à Mac OS X (à moins que ce ne soit la publicité comparativement moqueuse savamment orchestrée du côté de Cupertino). L'OS d'Apple gagne encore quelques points en passant de 11,29% à 11,87% au cours de ces dernières semaines. La part de Linux, elle, reste stable autour de 0,6% (aux Etats-Unis, toujours). Il semble, donc, que la progression de Windows 7 se fasse par élargissement du marché. Ce qui est plutôt positif pour le secteur. En France, Windows 7 s'empare de 2,96% du marché et de 4,15% au niveau européen. Source ZDNet