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Il n'y a pas que le mur de Berlin…
Publié dans La Tribune le 10 - 11 - 2009

Hier, 9 novembre, l'Allemagne réunifiée célébrait le 20ème anniversaire de la chute du mur qui l'avait divisée en deux entités, celle de l'Est et celle de l'Ouest. L'intégrité territoriale de la puissance militaire européenne qu'était ce pays sous le règne d'Adolphe Hitler a été pulvérisée par les enjeux politiques entretenus par une guerre froide qui n'allait pas tarder à connaître elle-même une décantation tout aussi historique que cette chute. Du coup, l'événement de ce 9 novembre 1989 a secoué l'Allemagne, certes, mais également l'Europe et le reste du monde : les relations internationales n'étaient plus les mêmes depuis la chute du mur de Berlin, puis celle de tout le bloc soviétique. Les Allemands, en premier lieu, le reste des Occidentaux à leurs côtés, se sont réjouis de l'avènement d'une nouvelle ère. Une époque synonyme des libertés recouvrées et d'une démocratie tant enviée et proclamée. La chute du mur de Berlin marque ainsi une marche inévitable et irréversible de l'histoire qu'impulse toujours la volonté des peuples à accéder à une vie plus digne et qu'imposent les valeurs universelles et indivisibles que sont les droits de l'homme. Cela nous amène forcément à évoquer «les murs de la honte» qui rappellent le caractère abject et injuste des conflits au Proche-Orient et au Sahara occidental. Ces conflits qui continuent d'interpeller la conscience humaine sans qu'une solution équitable se profile à l'horizon. En raison de l'absence d'une volonté évidente des grandes puissances de ce monde à se prononcer en faveur de la légalité internationale et à rendre justice à ceux qui la réclament, les drames des peuples palestinien et sahraoui se prolongent autant que s'accroît leur
endurance au quotidien. Qu'il s'agisse des Etats-Unis d'Amérique ou de la France, membres du Conseil de sécurité des Nations unies, leur soutien aux colons que sont Israël, pour le premier, et le Maroc pour l'autre, est à l'origine de la souffrance de ces peuples opprimés. Depuis des décennies, le droit international a du mal à se faire valoir sur les desseins hégémoniques de ces forces occupantes qui, sans ce soutien des plus puissants, auraient sans doute été contraintes d'y renoncer. Parce que les grands de ce monde n'en ont cure de ce que peuvent éprouver des enfants, des femmes et des hommes sahraouis ou palestiniens, ils ne se sentent pas obligés d'adopter la même position qu'il y a 20 ans, lorsqu'il s'était agi de soutenir la chute du mur de Berlin pour redonner le goût de vivre aux Allemands de l'Est qui n'en pouvaient plus d'être sous le joug d'une dictature oppressante. Aujourd'hui, il est évident que les Etats-Unis ne sont pas près de rééditer la déclaration de George Bush père lorsque, s'adressant à Michael Gorbatchev, il lui demandait de laisser enfin tomber le fameux mur. Israël ne sera, en effet, jamais contraint par l'administration américaine de faire tomber le mur qui empêche les Palestiniens de jouir de leur liberté chez eux et qui les tient éloignés du processus continu de colonisation en sacrifiant leurs propres terres. Tout comme la France, n'est pas plus disposée à contraindre son intime allié, le Maroc, à effacer le mur érigé tout le long des frontières qui le sépare des territoires libérés du Sahara occidental. Ce mur qui déchire les familles sahraouies que l'invasion marocaine a séparées depuis plus de 30 ans. Lorsqu'on revoit l'acharnement incroyable avec lequel les Allemands de l'Est sont parvenus à se sortir de leur prison, on se prend à souhaiter que le cours de l'histoire se poursuivra aussi de la sorte pour les peuples sahraoui et palestinien.
M. C.


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