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Les régimes de croissance en débat à Alger
Sur l'initiative du CARE
Publié dans La Tribune le 29 - 11 - 2009

Le régime actuel de croissance en Algérie -la croissance par les dépenses publiques- n'est pas bon et il faut le changer, c'est une déclaration de Madjid Bouzidi, économiste, au cours d'un débat fort intéressant sur le thème «les moteurs de la croissance» organisé mercredi dernier par le CARE à l'hôtel Sofitel, à Alger. L'intervenant a insisté sur le fait qu'il y a nécessité aujourd'hui de promouvoir davantage les PME/PMI, de développer l'économie de la connaissance et les exportations hors hydrocarbures. Et de faire en sorte que le pays attire les IDE de portefeuille. Salah Mouhoubi, économiste, présent à cette rencontre, a estimé, lui, que beaucoup de choses ont été accomplies pour faire évoluer la croissance. Mihoubi a défendu les plans de relance engagés par l'Etat, soulignant qu'on a besoin d'infrastructures et qu'il faut mettre à contribution le capital public pour les développer. Abdelmalek Lamiri semble avoir, lui, un autre point de vue sur ce sujet : il a indiqué qu'il est difficile d'avoir des capacités d'absorption du capital public. M. Lamiri a recommandé que soient accordées des facilitations à l'investissement étranger, notant par ailleurs qu'en ce qui concerne les quatorze champions, des sociétés que l'Etat veut sélectionner et dont il veut faire des entités rentables, performantes, cela nous fera perdre de «l'effort» et du «temps». Abdelmalek Lamiri n'apprécie pas les dernières mesures prises par les pouvoirs publics dans le domaine de l'investissement et du commerce. La communauté économique est face à de «nombreuses interrogations quant à la stratégie industrielle, la politique de privatisation, la place des IDE, la politique de promotion de la PME, les programmes de mise à niveau…» écrit le CARE dans un communiqué de presse diffusé à l'occasion de la rencontre sus-évoquée. Le CARE relève que, «face aux conséquences brutales de la crise, les pouvoirs publics ont pris les devants aux travers de décisions volontaristes afin de juguler les effets de la crise sans consultations préalables». Le CARE note qu'elle œuvre pour que les travaux qu'elle anime «servent» l'économie nationale. Le CARE est une association qui veut contribuer à «l'amélioration des conditions de développement économique et social du pays, à travers la réflexion, la communication et la promotion de toute initiative économique positive». Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales (Global Economic Survey) rendu public à l'occasion de la tenue des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods, le FMI souligne que le taux de croissance de l'Algérie devra s'établir à 4,5% pour l'année 2009 contre 4,6% pour 2007. Poussant ses prévisions à long terme, le FMI avance que le taux de croissance du pays devra augmenter à 5,2% en 2013. Faisant une rétrospective sur l'évolution du taux de croissance de l'Algérie jusqu'aux années 90, cette institution financière internationale rappelle que le taux de croissance du PIB algérien était dans une moyenne de 1,5% entre 1990 et 1999, pour augmenter à 2,2% en 2000, 2,7% en 2001, 4,7% en 2002, 6,9% en 2003, 5,2% en 2004 et 5,1%
en 2005.
Y. S.


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