Le groupe Sonatrach prévoit la création de 12 000 emplois à court et moyen termes. C'est ce qu'a annoncé, mardi dernier, son président directeur général, Mohamed Meziane, depuis Oran où il a assisté à la manifestation «portes ouvertes», organisée au musée du moudjahid, à l'occasion du 46e anniversaire de sa création. C'est un important programme de recrutement établi à la faveur de la mise en chantier d'un ensemble d'infrastructures industrielles et économiques à l'horizon 2010-2012. C'est un plan d'investissement en voie de concrétisation, note le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures. La création de ce grand nombre de postes traduit le développement du groupe et l'essor continu de ses capacités économiques, a-t-il ajouté. Sera concernée par cette opération la main d'œuvre qualifiée dans les domaines technique et pétrochimique. Sonatrach est passée, selon son P-DG, d'une entreprise économique à un méga-groupe industriel, notamment dans les domaines de la commercialisation, le forage, le transport, la recherche, la production, le transfert énergétique, l'action minière et autres domaines des énergies renouvelables, considérées comme une nouvelle étape. La compagnie nationale occupe toujours la première place, à l'échelle africaine, dans le classement annuel de Jeune Afrique, une publication installée à Paris. Sonatrach, tout en renforçant ses capacités d'investissement, ne perd pas de vue l'aspect environnemental. Elle retient, dans ce registre, cinq grands projets pour lutter contre les émanations gazières et chimiques polluantes. La protection de l'environnement, le groupe s'y applique. Aussi, il accorde de l'importance au projet de réaménagement des complexes industriels en les dotant de moyens de transfert des matières polluantes et leur recyclage, en plus de la création de différents systèmes technologiques visant à mettre un terme au rejet de gaz et de produits toxiques, carboniques et huiles dans l'air, au sol et en mer. La maîtrise de l'émanation du monoxyde de carbone accompagnant le gaz et autres produits chimiques et sa mise sous terre à une profondeur de 2.000 mètres, c'est un des mécanismes de lutte contre la pollution industrielle auquel s'attelle Sonatrach actuellement à travers un projet situé à In Salah. Autres perspectives, la création de systèmes de suivi des niveaux de rejet et d'émanation énergétiques et chimiques dans les zones industrielles en œuvrant à l'analyse des données et leur étude pour l'élaboration d'une cartographie qui permette de localiser avec précision les sources de pollution, leur nature et leur niveau. Et ce n'est pas tout. Un projet est en cours de réalisation par le groupe Sonatrach avec la contribution technique d'un bureau d'études canadien spécialisé dans la pollution industrielle. Il s'agit d'un projet visant à recenser les effets des activités énergétiques sur l'environnement. Y. S.