De notre envoyé spécial à Luanda (Angola) Abdelghani Aïchoun Après la débâcle de lundi dernier face au Malawi, les Verts sont tenus de réagir aujourd'hui face au Mali. Sinon, la désillusion serait tellement grande qu'elle pourrait remettre en cause tout ce qui a été réalisé jusque-là. Les joueurs seront donc forcés de répondre présent avec la manière adéquate aujourd'hui pour ne pas perdre toute chance de qualification et, dans la lignée, donner surtout un sens a la qualification au Mondial formidablement arrachée à Khartoum, la capitale soudanaise. Les différents observateurs présents à Luanda ont fait preuve d'une incompréhension totale quant à la prestation des Verts face au Malawi. Les conditions climatiques n'expliquant pas tout bien évidemment. L'équipe algérienne avait mobilisé des centaines de milliers de personnes lors des éliminatoires jumelées de la CAN et de la Coupe du monde, notamment à l'occasion des deux matches, au Caire et à Khartoum, face à l'Egypte, disputés au mois de novembre dernier. Les joueurs n'ont pas le droit de décevoir leurs supporters qui espéraient beaucoup de cette participation à la CAN. Les espoirs nés de la qualification au Mondial ont créé une joie comme rarement vécue en Algérie. Et la défaite de lundi dernier a assommé tous les Algériens. C'est en pareils moments que les Ziani, Matmour, Ghezzal et autres Chaouchi ou Halliche, pour ne citer que ceux-là, doivent prouver qu'ils méritent tous l'amour et le dévouement que leur vouent les supporters. Certes, la mission est difficile, mais aucunement impossible. La prestation des Verts lors du premier match a même choqué les Algériens qui, certainement, et logiquement surtout, s'attendaient à mieux. La défaite a été vécue avec amertume, même au sein de l'équipe. A la fin de la rencontre, les joueurs avaient tous une mine des plus tristes. Fort heureusement, dès le lendemain, ils ont repris le sourire. Les séances d'entraînement se sont déroulées dans une bonne ambiance. Ce qui est déjà un point positif en prévision du match d'aujourd'hui. Le staff technique national est dans l'obligation de remédier aux lacunes enregistrées face au Malawi. Aujourd'hui, la moindre erreur coûtera encore plus cher. Saifi et ses coéquipiers devront faire preuve d'abnégation, de volonté et de force mentale sans pareille. La mobilisation de la population en faveur de l'équipe nationale avait étonné plus d'un. En cas d'élimination précoce, la désillusion ne serait que de la même importance. «Vaincre ou mourir» devraie avoir comme credo les Verts.