De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine La protection de l'enfant entre la religion et la loi a été hier le thème d'une journée d'étude organisé par l'Institut des sciences juridiques et administratives du centre universitaire de Khemis Miliana. Les chercheurs dans ce domaine ont axé leur communication sur trois axes ayant trait à ce thème, à savoir la protection de l'enfant selon l'islam, la situation des enfants dans le monde, la protection civile de l'enfant selon les différentes lois. L'objectif de cette journée vise à ouvrir le débat sur la protection de l'enfant selon l'islam et les différentes lois au niveau international ; elle permet également de faire une comparaison à ce sujet et de mettre en place les dispositifs nécessaires pour remédier à cette situation. Le travail des enfants et la violence que subit de nombreux d'entre eux ont été largement décortiqués par les chercheurs et ce, à travers leur contribution. La révision des amendes contre l'emploi des enfants est devenue une obligation selon les chercheurs qui voient que la réglementation doit être renforcée en matière de lutte contre l'exploitation des enfants. Le phénomène des enfants des rues en Algérie a été le titre d'une communication de l'enseignante chercheuse Fouzia Masabih. L'intervenante a cerné par son intervention la situation des enfants qui vivent pour différentes raisons dans les rues, loin du milieu familial. Le directeur de l'Institut des sciences juridiques et administratives a mis la lumière sur l'état de l'enfance entre les textes et la réalité. Une communication sur les enfants «X» entre la religion et la réglementation algérienne a été présentée par l'enseignante chercheuse Asmaa Barloudj. Des communications ayant trait aux droits des enfants dans le milieu familial dans le cadre des droits de l'Homme, à sa protection dans le conflit de guerre ainsi que d'autres ont été au menu de cette journée qui intervient dans le cadre de la promotion des travaux des chercheurs et a vu une contribution scientifique de plusieurs chercheurs impliqués dans ce volet.