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M. Zerhouni : «Il faut favoriser le développement de l'administration électronique» Il a développé les modalités du nouveau projet «biométrique» aux wilayas de l'est
De notre correspondant à Constantine nasser Hannachi «Une daïra pilote étrennera le 4 avril prochain la mise en application en préambule du lancement des nouvelles procédures de demande de carte nationale d'identité et de passeport biométriques et électroniques», a révélé hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, au cours d'une rencontre régionale à Constantine où il a présenté le projet du passage du passeport «traditionnel» à celui «biométrique» aux 17 wilayas de l'Est en présence des directeurs de l'administration locale, du chef de groupement de la Gendarmerie nationale, du chef de daïra et des walis. «La première phase verra la délivrance de 1 million de passeports biométriques et de 5 millions de cartes nationales d'identité biométriques», a-t-il affirmé. «Entre autres commodités, ledit projet facilitera le quotidien des citoyens dans leurs contacts avec leur administration», a-t-il précisé et d'ajouter : «La mise en place de cette nouvelle technologie verra les démarches administratives allégées et un service plus rigoureux. Aussi, cela permettra aux citoyens de bénéficier de documents crédibles.» Le ministre a annoncé le lancement d'un registre national de l'état civil à numéro unique. «Le citoyen pourra désormais retirer son acte de naissance à partir d'un registre national sur lequel est mentionné son propre numéro d'identité (NIN).» Toutefois, M. Zerhouhi a sensibilisé les responsables sur les premières informations recueillies à la base. A ce sujet, il dira : «Il ne sert à rien de mettre en place une carte à puce si au départ on a introduit des informations erronées. Pour ce faire, les chefs de daïra, notamment les présidents d'APC assumeront cette responsabilité». Par ailleurs, Zerhouni révèlera que la centralisation dans le traitement des empreintes digitales, qui connaîtra probablement des lenteurs, «sera résolue en dotant chaque wilaya d'un réseau optique reliant le ministère avec l'ensemble des wilayas du pays». «Notre nouveau système est basé essentiellement sur l'empreinte digitale et la reconnaissance faciale», explique le ministre. Dans ce contexte, il évoquera le cas des femmes voilées qui seront astreintes à se faire photographier sans foulard car le procédé l'oblige. «Je saisis l'occasion pour demander à chaque daïra de désigner au moins une opératrice qui se chargera de ce cas», avertit Zerhouni, qui, toujours dans le cadre de la reconnaissance faciale, avise les responsables pour qu'ils expliquent aux citoyens barbus d'«avoir une barbe légère identique à celle prise au moment où ils se sont fait établir le passeport dans le but de leur éviter des mésaventures au postes de contrôle aux frontières». La sensibilité des équipements de contrôle aux frontières pourrait être attisée par un surplus de pilosité… En somme, le ministre de l'Intérieur a expliqué les modalités du nouveau projet qui, selon lui, était en «confection» depuis 4 ans et exhorte, de ce fait, les responsables à bien mener cette mission qui devra s'effectuer par tranches jusqu'en 2015 date à laquelle tous les anciens passeports auront laissé place à la biométrie.