Un projet de convention pour une coopération entre la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et l'Institut national d'archéologie, à travers le musée central de la police, est à l'étude. C'est ce qu'a déclaré hier M. Gherz Messaoud, commissaire divisionnaire et directeur d'études au cabinet de la DGSN. L'annonce a été faite à l'occasion de la visite guidée destinée aux étudiants de l'institut d'archéologie de l'université d'Alger à l'occasion de la journée nationale de l'étudiant et celle internationale des musées. «Nous nous sommes réunis avec le staff de l'institut. Nous envisageons une convention d'échange d'expérience en matière de formation et d'archivage, de formation et d'encadrement du personnel», explique le même intervenant. L'objectif attendu à travers ce projet est de permettre au musée de la police de bénéficier des acquis scientifiques de l'université. Celle-ci se penchera à son tour sur des thèmes à même d'aider le développement de la culture du musée. Pour quand la mise en œuvre de ce projet de convention ? Aucune date n'est arrêtée jusqu'à présent, souligne M. Gherz, qui ajoute que «l'idée est en phase de maturation et les deux parties sont en train de réunir toutes les conditions nécessaires pour un jumelage réussi». En marge de la rencontre, une exposition retraçant le parcours de la police algérienne à travers l'histoire a été organisée. Les étudiants ont accompagné le guide qui leur expliqua les différents changements connus par la corporation, que ce soit dans l'uniforme ou les outils utilisés. Pour l'enseignante en archéologie qui a accompagné les étudiants, «la rencontre est une opportunité pour les étudiants de découvrir la mission du policier au-delà de celle visible, à savoir l'organisation de la circulation. Il s'agit plus pour nos étudiants de saisir la teneur du rôle culturel qu'accomplit naturellement la police dans la préservation du patrimoine». Profitant de la présence des universitaires, M. Gherz les a invités à formuler des remarques et des critiques sur la situation de la muséologie en Algérie. Pour lui, le développement de la culture du musée ne saurait s'opérer sans une évaluation objective établie, insista-t-il, par des spécialistes et des chercheurs. Inauguré au mois de juillet 2001, le musée central de la police est ouvert au public, nous confie son directeur par intérim, précisant qu'il enregistre la visite de différents pans de la société, à l'image des écoliers, des handicapés et bien d'autres. A. Y.