L'été, synonyme de farniente et de passe-temps favoris. Chacun se crée son havre de paix selon ses moyens et son imagination. Pour qui ne peut pas s'offrir un voyage à l'étranger, rien de mieux qu'un moment d'évasion dans un endroit où le mot vacances peut avoir un sens. Qu'importe la manière dont on conçoit ce mot, mais l'essentiel est dans le plaisir que l'on peut y prendre. On s'invente les vacances qu'on peut. Pour certains, il n'y a pas meilleure détente que les virées en bord de mer et la fraîcheur des vagues qui purifie l'esprit. Certaines villes sont connues pour donner cette sensation de bien-être, jusqu'à devenir la destination prisée des vacanciers. L'affluence des estivants et les commerces spécifiques à la saison font la réputation de ces villes. La Brise de mer dans la ville des Hammadite, Marsat Ben M'hidi au pays de Sidi Boumediene, Mdina Jdida dans la belle Wahran el bahia, pour ne citer que ces endroits… Il suffit de les évoquer pour s'imaginer dans cette ambiance d'un été frais sous un parasol, une boule de glace à la main. Les vacances dans ces villes, balnéaires en général, ce sont ces terrasses où l'on s'attable pour consommer brochettes et grillades et se délecter d'une glace délicieusement parfumée. Dans la douceur d'une brise marine, le regard perdu dans l'océan. Les noctambules trouvent plus de goût à ces promenades le soir, une fois que le soleil s'est retiré pour laisser la place à un clair de lune qui en rajoute à cette atmosphère spécifique à l'été, lorsque la mer se réfugie dans l'obscurité et devient mystérieuse. C'est là tout le charme de ces endroits dont l'empreinte sur chacun est telle qu'on y retourne chaque année. Mais ce ne sont pas seulement les villes balnéaires qui offrent des moments de détente inoubliable. Parmi celles qui n'ont pas la chance d'avoir les pieds dans l'eau, certaines offrent cette convivialité et cette ambiance propre à la saison estivale. Les habitués de la place de la Brèche, dans la ville des ponts suspendus, en savent quelque chose. Le plaisir y est sûrement, sans celui que procure la mer, mais qu'importe. R. M.