Pologne : le premier tour de l'élection présidentielle le 20 juin Le premier tour de l'élection présidentielle organisée en Pologne aura lieu le 20 juin, ont rapporté hier des agences de presse citant le service de presse du Parlement. Selon la législation polonaise, un éventuel deuxième tour aura lieu le 4 juillet. Le président de la Diète (chambre basse) remplit les fonctions de chef de l'Etat par intérim depuis la mort du président Kaczynski. Lech Kaczynski, son épouse, ainsi que 94 personnes ont péri dans l'accident de l'avion présidentiel le 10 avril près de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, rappelle-t-on. Argentine : 25 ans de prison pour le dictateur Reynaldo Bignone Une peine de 25 ans de prison a été infligée mardi soir par la justice argentine au dernier dictateur du pays, Reynaldo Bignone (1982-1983), âgé de 82 ans, pour plusieurs crimes contre l'humanité, dont des enlèvements et la torture de prisonniers politiques. Cet ancien militaire, qui avait été désigné président de l'Argentine après la guerre des Malouines perdue en 1982 par le régime militaire contre la Grande-Bretagne, est considéré comme l'un des chefs du centre clandestin de détention des casernes du Campo de Mayo, dans l'ouest de Buenos Aires, où sont passés quelque 4000 opposants, pour la plupart toujours portés disparus. Une maternité clandestine y avait également été installée afin de voler les bébés des opposantes et les remettre sous une autre identité à des membres du régime militaire. Kenya : un haut responsable d'une milice dépose ses armes Un haut responsable de la milice Land Defense Force (SLDF) qui activait dans l'ouest du Kenya a déposé ses armes mardi dernier, a rapporté hier Chine nouvelle. Il s'agit de Fred Kiboi, commandant de la SLDF, qui s'est rendu avec trois de ses assistants, après trois d'exil en Ouganda. Il a regagné le Kenya et a remis deux AK-47 et un fusil. Ces ex-miliciens ont remercié le gouvernement kenyan pour l'amnistie et l'accord avec les membres de la SLDF, une milice tenue pour responsable d'environ 800 morts dans l'ouest du Kenya. Kighizstan : le président déchu résiste toujours Le président du Kirghizstan, Kourmanbek Bakiev, évincé par l'opposition après un soulèvement populaire au début du mois, a réaffirmé hier à Minsk sa volonté de se maintenir dans ses fonctions. Dans une déclaration à la presse à Minsk, capitale du Belarus, où il s'était réfugié, M. Bakiev a affirmé qu'il est «le président élu du Kirghizstan et reconnu par la communauté internationale». Il a ajouté qu'il ne reconnaît pas sa démission présentée récemment, soulignant qu'aucun pouvoir ne pouvait l'arrêter. Plus tôt dans la journée, le gouvernement intérimaire kirghiz, mis en place par l'opposition, avait fait savoir que M. Bakiev devrait comparaître devant la justice, après les violents affrontements qui ont fait 85 morts dans la capitale Bichkek.