Photo : M. Hacène Par Abderrahmane Semmar Amirouche Yazid, ce nom ne vous dit peut-être rien. Il n'est ni une célébrité ni une star de football ou de la chanson. En réalité, il est journaliste. Un jeune journaliste qui fait surfer sa plume à l'encre noire sur des pages blanches. Une plume aiguisée qui n'a pas manqué de scruter les évènements les plus complexes de l'actualité de notre pays ces derniers temps. Cultivant rigueur, sens de l'analyse objective et passion de l'écriture, notre collègue s'est distingué régulièrement dans son travail de journaliste par son sérieux et son volontarisme. Ainsi, dans les colonnes de la Tribune, Amirouche Yazid n'a jamais hésité à décortiquer avec toute son énergie et son esprit critique les thématiques les plus diverses qui alimentent quotidiennement les préoccupations de nos concitoyens. Dès lors, envoyé au Soudan pour assurer la couverture médiatique du décisif et héroïque match de notre équipe nationale de football à Oum Dorman, Amirouche Yazid a su comment capter la magnifique ambiance qui a embrasé les milliers d'Algériens qui s'y sont déplacés, en laissant tout derrière eux, jusqu'à l'antique Nubie pour soutenir leur équipe nationale. Son papier, publié la veille du match, «Les jeunes Algériens éliminent les frontières», n'est, d'ailleurs, guère passé inaperçu. Retenu pour le concours national du meilleur article de presse pour l'année 2009, concours organisé par le secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, ce reportage a fini par séduire le jury qui lui a décerné le premier prix. Il faut dire que dans son article, notre collègue Amirouche s'est efforcé de restituer la flamme patriotique qui faisait bouillir les émotions de ces jeunes. Des jeunes qui ont porté le drapeau national jusqu'au fin fond de Khartoum dans une atmosphère de communion qui a ravi tous les soudanais. L'amour de l'Algérie a, en effet, éliminé les frontières et élargi les horizons de ces jeunes pétris de passion et d'amour. Les mots d'Amirouche ont ainsi enveloppé merveilleusement bien ces évènements qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des Algériens. Récompensé hier à l'occasion de la journée internationale de la liberté d'expression, notre collègue a reçu son prix des mains de Azzedine Mihoubi, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, lequel s'est déplacé à Riadh El Feth pour inaugurer le salon de la communication, un salon qui regroupe de nombreux titres de presse et institutions publiques. Fidèle à sa discrétion et à sa réserve naturelle, Amirouche s'est contenté d'arborer un sourire angélique en guise de commentaire devant une foule de journalistes et de photographes venus le féliciter. Signalons enfin que Djaffer Saada, photographe à Ennahar, a reçu quant à lui, le prix de la meilleure photo de presse de l'année 2009. Toutes nos félicitations à nos deux collègues et bonne continuation dans leur travail.