L'université d'Alger, à travers l'Institut de l'éducation physique et sportive (IEPS), s'est impliquée dans le débat autour de la professionnalisation du sport en général et du football en particulier. Ainsi, le 4e colloque international des sciences du sport en Algérie, organisé annuellement, a eu pour thème, cette année, «les enjeux du professionnalisme sportif en Algérie». Il a débuté hier à l'IEPS. En présence de plusieurs officiels, à savoir le ministre d'Etat représentant personnel du chef de l'Etat, Abdelaziz Belkhadem, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, et le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, Azzedine Mihoubi, des conférenciers ont abordé -il y a environ 250 communications- les différents volets de la question tels les aspects juridiques et législatives, économiques et médiatiques, pour ne citer que ceux-là. Evidemment, quand on parle de professionnalisme, il est question de football. A ce titre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a déclaré, lors de la cérémonie d'ouverture de ce colloque, que «l'Etat algérien accompagnera les clubs de football dans leur passage vers le professionnalisme». «L'Etat va accompagner les clubs et les aider à l'émergence d'un système du sport professionnel», a-t-il ajouté. Selon lui, les clubs vont bénéficier de l'aide de l'Etat pendant un certain nombre d'années. Pour rappel, le gouvernement, lors d'un conseil interministériel qui s'est tenu le 21 avril dernier, a pris certaines mesures «en application des orientations du chef de l'Etat», afin de soutenir la relance du football national et, dans ce sillage, aider à mettre sur pied un championnat professionnel. Ainsi, les clubs vont bénéficier, entre autres, d'un prêt de 10 milliards de centimes et d'assiettes de terrain pour l'édification d'un centre de préparation. Il est utile de signaler, en dernier lieu, que certains chercheurs et spécialistes ont tenu à émettre quelques «remarques» relatives au débat en lui-même. Ainsi, le Dr Youcef Fates, de l'université de Paris-Ouest Nanterre la Défense, a signalé qu'«il n'est pas question de répondre aux injonctions de la FIFA sans tenir compte des réalités algériennes». A. A.