Photo : Riad Par Farah Bachir-Cherif Dernière ligne droite avant le moment fatidique : la plupart des candidats ne vont plus en classe pour se consacrer aux révisions. Ils préfèrent rester à la maison et travailler sur les annales des sujets faisant un maximum d'exercices plutôt que de bachoter. «Le plus important pour moi, c'est de faire des exercices, quitte à ce que les connaissances soient imparfaites», précise Amine. «C'est en affrontant le plus souvent possible les difficultés d'un exercice que l'on parviendra à le surmonter le jour J.» D'autres préfèrent prendre des cours accélérés.Il y a aussi une autre catégorie d'élèves, celle qui ne laisse jamais les cours s'accumuler.Les cours sont faciles à maîtriser et à retenir au fur et à mesure qu'on les reçoit. Yasmine précise : «J'ai fait cette expérience lorsque j'étais en classe de première. Je ne laissais jamais mes cours enfermés dans mes cahiers. Je les lisais en même temps que je les recevais. Cela m'a permis de réussir à chaque examen, et je fais de même pour cette année sans grande difficulté.» En général, cette façon de procéder a donné de bons résultats. Elle n'a pas d'inconvénients. Elle permet d'éviter les veillées et facilite la révision à quelques jours des examens puisqu'on a déjà une maîtrise des cours. Dans la salle d'examen et devant l'épreuve, on a l'impression d'avoir oublié les notions. Mais après quelques minutes de concentration et la lecture silencieuse du sujet, ces dernières reviennent à la mémoire. Quant à ceux qui laissent les leçons s'accumuler, ils envisagent d'organiser des veillées pour les réviser à l'approche des examens. Kenza a confié : «J'ai déjà fait cette expérience l'année dernière ; j'ai tout laissé s'accumuler et je me suis perdue avec toutes mes leçons, même les cours accélérés ne m'ont pas aidé ; j'étais trop en retard et j'ai échoué. Mais, cette année, je n'ai pas fait la même erreur et je m'en étais bien sortie les deux premiers trimestres.» De son côté, Yacine a affirmé : «L'un de mes amis, qui a passé son baccalauréat l'année dernière, laissait, comme on dit, ses cours en jachère. A moins d'un mois de l'examen, il restait éveillé à des heures très tardives pour les lire. Non seulement il n'a pas pu passer l'examen, mais il a craqué.» La probabilité a montré que les élèves ayant laissé les cours s'accumuler pour s'adonner à des veillées à l'approche des examens sortent toujours avec des échecs. Ainsi, chaque candidat à sa manière, son rythme et ses astuces pour se préparer pour passer l'examen de fin d'année. Ces préparatifs entraînent des répercussions sur le résultat final et la vie des candidats.