Les Coopératives de céréales et de légumes sec (CCLS) ont à ce jour réceptionné 85% des moissonneuses-batteuses sur les 500 prévues dans le cadre de la convention d'achat passée entre la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et l'Office algérien interprofessionnel des céréales, signée en octobre 2009. C'est en tout cas ce que nous a confirmé M. Sahraoui, responsable commercial auprès de l'Entreprise nationale de production de matériels agricoles Trading (PMAT) rencontré en son stand de la 43ème Foire internationale d'Alger. Il nous a indiqué à propos de ces moissonneuses-batteuses de type «SAMPO 2045» qu'elles sont plus performantes que les précédentes «puisque des améliorations techniques ont été apportées, ce qui s'est traduit par des taux de pertes très faibles», a précisé le responsable commercial. Et de poursuivre : «Les essais techniques ont été très concluants, c'est pourquoi la SAMPO 2045 va donner entière satisfaction aux céréaliculteurs.» On apprendra que les moissonneuses–batteuses issues de l'usine de Sidi Bel Abbès ont été cédées au prix de 9 830 000 DA hors taxes. Des machines subventionnées par l'Etat à hauteur de 40%. A notre question de savoir quel a été le produit le plus vendu par PMAT en 2009, mis à part les moissonneuses-batteuses, M. Sahraoui nous a déclaré que c'était les tracteurs à roues de 58 chevaux et de 155 ch. Sur le nombre écoulé en 2009, il restera muet. Nous avons pu remarquer, lors de notre passage sur le stand de PMAT, un grand nombre de visiteurs curieux de savoir si ces engins étaient disponibles ou s'il fallait prendre commande auprès du réseau de distribution. M. Sahraoui leur a répondu : «Pour l'heure, les tracteurs exposés ne sont pas disponibles et ne le seront qu'à partir du mois d'octobre prochain.» Une échéance qui a poussé un visiteur du stand à faire cette remarque : «Les travaux de la terre se font à des périodes fixes, nous devons disposer de tracteurs en temps voulu et faute de posséder de tels engins ou d'être livrés à temps, c'est toute notre campagne agricole qui peut se trouver compromise. Quant à l'hypothèse de s'adresser à des concessionnaires de marque étrangère comme par exemple des constructeurs chinois dont les prix affichés sont nettement concurrentiels, elle est à exclure du fait du service après-vente très insuffisant notamment quant il s'agit de changer des pièces.» D'autres exploitants agricoles rencontrés sur les lieux nous ont avoué : «Nous continuons à rester fidèles à la production nationale mais parfois la non-disponibilité d'engins qui nous sont nécessaires nous oblige à nous adresser ailleurs.» Voilà donc un sérieux message passé aux dirigeants de PMAT. Z. A.