Bangladesh : affrontement entre policiers et ouvriers du textile De nouveaux affrontements ont éclaté hier au Bangladesh entre la police et des centaines d'ouvriers du textile, rapportent des médias. Un responsable de la police a indiqué qu'«une vingtaine d'usines au moins restaient fermées à Ashulia, au nord de la capitale Dacca». Vendredi dernier, des manifestations ont éclaté à Dacca après l'annonce de hausses salariales dénoncées par les syndicats du secteur qui réclament 5 000 takas pour faire face, notamment aux augmentations de prix de l'alimentation. Mais le gouvernement n'avait annoncé mardi dernier qu'une hausse de 80% du salaire minimum des ouvriers du textile à 3 000 takas (43 dollars), contre 1 662 takas précédemment. Turquie : quatre morts dans l'explosion d'une mine L'explosion d'une mine posée par les éléments armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) dans le sud-est de la Turquie a coûté la vie à quatre civils, ont annoncé hier des responsables locaux de la sécurité. Selon ces sources, l'explosion a eu lieu lorsque des membres du PKK se sont introduits dans l'enceinte d'une exploitation pétrolière proche du bourg de Hasankeyf, dans la province de Batman, et y ont provoqué un incendie. La mine a explosé alors que les habitants du village voisin s'étaient précipités pour tenter de maîtriser l'incendie et de porter secours aux deux gardiens du site, que les éléments armés du PKK avaient préalablement neutralisés. Niger : l'ex-président Tandja ne sera pas libéré Le chef de la junte nigérienne, le général Salou Djibo, a affirmé samedi dernier que l'ex-président Mamadou Tandja et son ministre de l'Intérieur Albadé Abouba, détenus depuis le coup d'Etat du 18 février, ne seront pas «relâchés». Le général Djibo, qui répondait à l'ancien parti au pouvoir qui a exigé leur «libération immédiate», a assuré que l'ex-président et son ministre «sont bien traités». Le parti de l'ancien chef de l'Etat, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), a exigé vendredi «la libération immédiate et sans conditions» des deux hommes. Il a aussi réclamé la remise en liberté de son chef et ex-Premier ministre Seïni Oumarou, détenu depuis jeudi à la gendarmerie pour de présumés détournements de fonds publics. Tanzanie : les Zanzibarites en faveur d'un gouvernement de coalition Les Zanzibarites se sont prononcés, par voie référendaire, en faveur du partage du pouvoir afin de parer à d'éventuels affrontements post-électoraux fréquents dans ce territoire semi-autonome tanzanien, indiquent les résultats du référendum rendus publics hier. Selon la commission électorale, les deux tiers des électeurs ont approuvé le principe d'un gouvernement de coalition, dont le prochain devrait être issu des élections générales prévues le 31 octobre en Tanzanie. 66,4% des électeurs ont voté «oui» lors du référendum organisé samedi à Zanzibar, tandis que 33,4% votants ont dit «non».