Les Bouiris n'ont pas beaucoup de choix pour se distraire, alors que l'été est synonyme de vacances et d'évasion. Les autorités locales peinent à redynamiser les activités culturelles faute d'infrastructures adéquates, mis à part quelques manifestations épisodiques pour marquer une quelconque date. Alors que l'on rêve de plages et de baignades avec la frustration liée à la situation géographique de la wilaya, et à défaut de piscines communales, les enfants et les jeunes se rabattent sur les barrages et les retenues collinaires pour se rafraîchir. Mais les cafés restent les endroits les plus fréquentés, on y oublie l'ennui et le désœuvrement et on rêve de vacances ratées et de voyages qu'on ne fera peut-être jamais. Alors que les auberges de jeunesse sont destinées à accueillir des jeunes de tous horizons et à faciliter les échanges, celles de Bouira ont été déviées de leur mission quand elles ne sont pas gérées à peu près. La stratégie des responsables du secteur est pourtant claire, ces structures doivent être des lieux de rencontres, d'échanges et d'activités de proximité. Les cadres du secteur ont été invités à intensifier les activités au niveau des auberges et des centres sportifs de proximité existant au niveau des douze daïras de la wilaya. Les vacances des démunis, ce sont aussi les séjours dans les camps de scouts comme c'est le cas à Aïn Defla. Une occasion pour les enfants d'emmagasiner des moments de bonheur passés avec de nouveaux copains en bord de mer.