Irak : El Qaïda revendique l'attentat de mardi L'attentat à l'explosif perpétré mardi dernier contre un centre militaire irakien à Baghdad et qui a fait 59 morts et une centaine de blessés a été revendiqué hier par la branche irakienne du réseau terroriste El Qaïda, selon les médias. Selon ces sources qui citent un centre américain de surveillance, la branche irakienne d'El Qaïda a revendiqué cette attaque commise en plein mois de jeûne. L'attentat a été perpétré par un kamikaze qui avait fait détonner sa veste remplie d'explosifs en se mêlant à des conscrits qui attendaient à l'extérieur de l'ancien bâtiment du ministère de la Défense, à Bab El Mouazam dans le centre de la capitale Baghdad. Australie : 14 millions d'électeurs aux législatives aujourd'hui Quelque 14 millions d'Australiens sont appelés aujourd'hui à renouveler leurs 150 députés à la Chambre basse et la moitié des 76 sénateurs à l'occasion d'élections législatives anticipées, rapportaient hier les agences de presse. Aux commandes depuis moins de deux mois, la Premier ministre Julia Gillard, 48 ans, qui avait évincé en juin Kevin Rudd de la tête du parti travailliste, avait décidé de convoquer des élections anticipées. Selon un dernier sondage Newspoll publié hier, le Parti travailliste de Julia Gillard et la coalition libérale/nationale sont à égalité dans les intentions de vote. Chine : deux suspects dans l'explosion qui a fait sept morts au Xinjiang Un homme et une femme sont soupçonnés d'avoir jeté des explosifs dans la foule depuis un triporteur dans la ville d'Aksu, dans la région à majorité musulmane du Xinjiang, faisant sept morts et 14 blessés, ont rapporté hier les médias chinois. L'explosion s'est produite jeudi dernier sur un pont de la banlieue de cette ville située dans l'extrême ouest de la Chine, non loin de la frontière avec le Kirghizstan. La femme qui serait impliquée dans l'explosion est morte. Le conducteur du triporteur, un Ouïghour, avait été arrêté sur les lieux de l'explosion. Nucléaire : Seoul veut que Pyongyang s'excuse La Corée du Sud a indiqué hier vouloir que la Corée du Nord présente ses excuses pour le naufrage, fin mars, de la corvette sud-coréenne Cheonan, avant toute reprise des négociations sur la question nucléaire dans la péninsule. «Avant toute chose, le Nord devrait entreprendre des démarches sincères concernant l'incident du Cheonan», a déclaré le porte-parole adjoint du ministère sud-coréen des Affaires étrangères, Shin Maeong-Ho. «Dans les circonstances actuelles, il est trop tôt pour parler de la reprise des pourparlers à six» (les deux Corées, Russie, Etats-Unis, Japon, Chine), a-t-il ajouté. Le naufrage, le 26 mars, de la corvette sud-coréenne avait fait 46 morts et a été attribué par une enquête internationale à un tir de torpille nord-coréen, ce que Pyongyang conteste vigoureusement.