L'explication de la loi fixant les règles de conformité des constructions et leur achèvement a été le thème essentiel d'une journée d'étude animée lundi dernier à Relizane par M. Naït Saada Makhlouf, inspecteur général de l'urbanisme au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence des membres de l'exécutif de la wilaya, des chefs de daïra et des présidents d'APC, vise à sensibiliser les responsables locaux ainsi que les citoyens à l'application de cette loi qui intervient pour la régularisation de la situation de l'urbanisme en Algérie. M. Naït Saada Makhlouf a mis en exergue, dans son intervention lors de cette rencontre, les objectifs escomptés à travers la mise en application des dispositions de cette loi, tout en insistant sur la nécessité de mettre fin aux cas de non-achèvement des constructions. Il a également axé ses propos sur l'impérative vérification de la conformité des constructions réalisées ou en voie de concrétisation depuis la promulgation de cette loi, tout en fixant les conditions d'occupation ou d'exploitation des constructions. Evoquant l'aspect défigurant l'urbanisme suite au non-achèvement des constructions, l'inspecteur général de l'urbanisme a ajouté que cette loi a pour finalité la promotion du cadre bâti d'une manière esthétique et harmonieuse. A cette occasion, l'intervenant a recommandé aux responsables concernés par la mise en application de cette loi de répondre au dossier de régularisation du citoyen dans un délai de trois mois afin de lui accorder une attestation de conformité, tout en soulignant que les procédures d'application prendront fin dans les trois années à venir. Ce responsable a explicité ensuite les mesures relatives à la loi fixant les règles de conformité des constructions et l'achèvement de la construction, et à l'ordonnance promulguée le 2 mai 2009. L'inspecteur général de l'urbanisme a évoqué, en outre, l'évolution spectaculaire que connaît le secteur de l'habitat en Algérie, en soulignant que le nombre de logements est passé de 1,1 million après l'indépendance à 8,6 millions actuellement. R. E.