Le président de la Ligue nationale de football (LNF), Mohamed Mecherara, a regretté, jeudi dernier, la décision des représentants des clubs amateurs de boycotter le prochain championnat national amateur, soulignant que les portes du dialogue resteront toujours ouvertes aux contestataires. «Nous avons tenu une réunion de concertation avec les responsables des clubs amateurs pour les écouter et leur exprimer nos préoccupations. Nous leur avons expliqué tous les points concernant les championnats professionnel et amateur», a déclaré, à l'APS, M. Mecherara à l'issue d'une réunion à Alger avec les représentants des clubs amateurs contestataires. Le collectif des présidents et représentants des 28 clubs du championnat national amateur, réunis jeudi à Alger, ont décidé de ne pas prendre part aux compétitions, toutes catégories confondues (poussins, minimes, cadets...), pour la saison sportive 2010/2011. «Les dirigeants et représentants des clubs amateurs sont libres de prendre la décision qu'ils veulent, mais c'est dommage qu'on en arrive au boycott», a regretté le patron de la LNF, soulignant que de «telles décisions doivent passer d'abord par les assemblées générales des clubs et non être prises au terme d'une réunion». «On ne boycotte pas un championnat comme cela. Prendre une telle décision signifierait la condamnation de toutes les autres catégories du club. Les dirigeants de ces clubs avaient d'autres points de vue parce qu'ils n'étaient pas au courant de plusieurs sujets concernant les championnats professionnel et amateur», a-t-il ajouté. «Nous avons tenté de les ramener à la raison. En tout cas, les portes du dialogue resteront toujours ouvertes», a-t-il conclu. Outre le retrait de la compétition, les présidents et représentants des «28», qui réclament le maintien des 3 groupes de «division 2», ont décidé de ne pas retirer les licences des joueurs au niveau des ligues respectives, et «vont saisir toutes les instances compétentes». Ils ont fait savoir qu'ils allaient adresser une «lettre ouverte aux hautes autorités de l'Etat», déclinant toute responsabilité quant aux conséquences pouvant découler de cette décision en cas de non-rétablissement de la «légalité», à savoir le maintien des 3 groupes de «division 2».