Le championnat d'Algérie, paliers constituant les divisions du football amateur, risque de connaître une crise sans précédent se résumant à un boycotte de la compétition prévue dans quinze jours. Censé booster la pratique du football local, surtout avec le retour de l'équipe nationale dans le giron mondial, le professionnalisme, s'il promet de développer les clubs des élites (Ligue 1 et 2) dans sa version actuelle, ce nouveau monde (professionnalisme) a provoqué des dégâts collatéraux au niveau du football amateur, véritable vivier national et qui regroupe 95% des effectifs, encadrements, techniciens… du football algérien. La discorde se « centre » chez les clubs des 2 divisions nationales amateur (ex-division II) constituées de deux groupes de 14 qui remettent en cause la procédure de la LNF en matière du statut de club professionnel. « On (la LNF) ne nous a pas consultés. Mieux, à la dernière AG, les responsables ont promis de traiter les clubs sur un pied d'égalité avant d'appliquer un «vague» article du projet du professionnalisme excluant nombre de formations qui n'ont pas déposé leurs dossiers. Nous avons tenu une réunion et informé la ligue, la FAF et les autorités publiques. Face au silence de tous les concernés, nous nous sommes revus (28 présidents) jeudi et avons décidé officiellement de nous retirer de la compétition », nous affirment deux président de club du groupe Centre-Est. Une grève qui risque de provoquer, en bas», l'effet d'entraînement. Une grosse affaire à suivre.