Cette baisse s'est soldée par la réduction de la facture d'importation des véhicules. Cette facture est passée de 266,547 milliards de dinars entre janvier et août 2009 à 208,262 milliards durant les huit premiers mois de l'année en cours, selon la même source. De janvier à fin août dernier, les 34 concessionnaires activant en Algérie ont importé 206 014 véhicules pour un montant de 188,544 milliards de dinars, contre 254 093 unités pour un montant de 249,787 milliards de dinars à la même période de l'année écoulée, en baisse de 18,92% en termes de nombre de véhicules. Ce n'est pas le cas pour les véhicules importés par les particuliers, lesquels ont augmenté de 7,50% en termes de nombre, passant à 13 351 unités pour un montant de 19,718 milliards de dinars les huit premiers mois de 2010, contre 12 420 unités pour 16,760 milliards de dinars à la même période 2009 et contre 269 018 véhicules en 2009 pour toute l'année 2009. Une période durant laquelle l'Algérie a enregistré une baisse de 23,64% par rapport à 2008, pour une valeur globale de277, 3 milliards de dinars. On s'attend à ce que la tendance baissière des importations des voitures se confirme pour toute l'année 2010 et aussi à ce que les choses s'éclaircissent davantage pour les projets liés à l'industrie automobile en Algérie. Un dossier est en attente de traitement par le gouvernement, du moins pour ce qui est des propositions du constructeur automobile français Renault. Car, pour l'heure, selon les dernières déclarations du ministre de l'Industrie, de la Promotion des investissements et de la PME, Mohamed Benmeradi, «il n'y a pas de réelles négociations avec cette société sur la construction de véhicules en Algérie». Les projets sont, selon M. Benmeradi, en cours d'études préliminaires.