Le second sommet afro-arabe s'est ouvert hier matin au palais des congrès «Ouagadougou» à Syrte avec la participation des souverains et des chefs d'Etat, dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Placé sous le thème de coopération entre l'Afrique et les pays arabes, ce second round, après celui du Caire en 1977, vise un redémarrage effectif du processus de développement qui inclut plusieurs volets, dont la coopération économique et financière ainsi que politique et diplomatique. L'exploitation minière et l'industrie sont également inscrits dans la perspective de coopération afro-arabe, avec comme autre objectifs stratégique la sécurité alimentaire, souci majeur de nombreux pays du continent africain. Les perspectives d'investissement et de coopération économique demeurent l'atout gagnant, au vu de toutes les potentialités que recèlent les pays arabes et le continent africain, qui sont appelés à conjuguer leurs efforts pour asseoir une véritable politique de promotion d'investissement profitable aux deux parties. A cet effet, il faut évoquer le rôle de la commission mixte composée de 8 pays, dont l'Algérie et la Libye, en plus du secrétariat général de la Ligue arabe et de la Commission de l'Union africaine. Cette commission avait débattu préalablement du projet de partenariat qui s'étend jusqu'en 2016. Ce nouveau plan d'action devra se substituer à son prédécesseur adopté lors du premier sommet afro-arabe organisé en Egypte en 1977. Préalablement, l'initiative était sans conteste algérienne avec l'ouverture des passerelles entre l'Afrique et le monde arabe en 1973 en institutionnalisant des liens de solidarité.Notons enfin que le prochain sommet afro-arabe se tiendra dans trois ans au Koweït.